Les électeurs français de Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Polynésie française et ceux résidant sur le continent américain sont également attendus ce samedi.
Les électeurs de certains territoires se rendent déjà samedi aux bureaux de vote dans le cadre des élections législatives. Trois semaines seulement après le vertige de la dissolution, l’heure des premiers cours approche, alors que les candidats sont tenus à une trêve électorale jusqu’à la fermeture des bureaux de vote dimanche soir.
Samedi, ce sont les électeurs français de Saint-Pierre-et-Miquelon à midi (heure de métropole) qui ont ouvert le scrutin à 8 heures locales (12 heures en métropole). Les électeurs de Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Polynésie française et ceux résidant sur le continent américain voteront également samedi.
Les sondeurs et politiques s’attendent à une très forte hausse de la participation par rapport aux élections législatives de 2022, auxquelles 47,51% des votants se sont rendus. Cette fois, la participation pourrait atteindre, voire dépasser les deux tiers des inscrits. Un renouveau dû en partie aux conséquences potentiellement historiques de ces élections législatives, qui pour la première fois depuis 1997 ne seront pas alignées sur la présidentielle.
Signes de la forte mobilisation attendue les 30 juin et 7 juillet : le nombre de procurations s’est envolé pour dépasser les 2 millions, et le vote en ligne ouvert jusqu’à jeudi aux Français de l’étranger a atteint un record (410 000 voix contre 250 000 en 2022). Les premiers élus sont également invités à partir de lundi à venir faire leurs repères à l’Assemblée nationale.
