Les lacérations s’étendent tout autour de la tente à côté du comptoir, à hauteur des yeux. Il y en a une vingtaine, en léger arc de cercle : il faut très peu d’imagination pour imaginer le mouvement de la lame qui aurait pu faire cela, bien plus en revanche pour en trouver la raison.
Les premiers coups de canif sont apparus au début de l’été, raconte Maciel Da Silva, président de la Foire du Jura, qui ouvrira ses portes vendredi la semaine prochaine. Puis il y a eu une deuxième salve, bien plus méchante, il y a quelques semaines.
Péché mignon
Ce n’est pas tout. Une fois le ventre de la tente ouvert lors du premier assaut, les individus (ou peut-être était-il seul) en ont profité pour pénétrer à l’intérieur. Là, ils ont succombé à ce qui semble être le plaisir coupable des voyous : les toilettes. Ils ont travaillé dur là-dessus, dit Maciel Da Silva. Une plainte a été déposée suite à la première agression, a indiqué la police.
Depuis, le président et ses collègues sont passés à l’action. Le propriétaire de la tente a été informé et les coupures ont été réparées à l’aide de ruban adhésif de construction épais. Les toilettes ont été déplacées ailleurs et surtout la surveillance du site a été renforcée. En plus des caméras déjà présentes, des capteurs de mouvement liés à une alarme ont été installés, indique Maciel Da Silva.
La tenue de la Foire du Jura n’est bien entendu pas en cause. Son président espère simplement qu’aucun attentat ne se produira pendant l’événement : “La Foire est un élan de joie de vivre de 10 jours très important pour la région.”
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