Au Québec, Les Rayonnantes initient les nouveaux arrivants au cyclisme

Au Québec, Les Rayonnantes initient les nouveaux arrivants au cyclisme
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Depuis trois ans, les bénévoles du programme Les Rayonnantes enseignent les bases du vélo à des dizaines de jeunes femmes immigrantes du Québec. L’objectif : leur offrir un vélo et toute l’autonomie qui va avec.

Vendredi était une journée éducative au Québec. Pourtant, dans la cour du Centre Louis-Jolliet, un groupe d’adolescentes et de jeunes femmes ont reçu un enseignement très particulier.

On leur a d’abord appris à maîtriser le vélo, car même si seules quelques filles étaient leurs premières pédaleuses dans la vie, la plupart sont revenues au cyclisme après plusieurs années et dans un nouveau pays.

C’est le cas de Danielle Ndouba, 19 ans. 12 ans. Après, je me suis arrêté quand je suis tombé. Alors, je recommence », « texte » : « Je l’ai fait quand j’avais 12 ans. Après, j’ai arrêté quand je suis tombé. Alors, je recommence « }} »>Je l’ai fait quand j’avais 12 ans. Après, j’ai arrêté quand je suis tombé. Alors je recommenceelle dit.

Puis ont suivi les cours de mécanique et de sécurité. L’objectif est qu’ils deviennent pleinement autonomes. C’est pourquoi ils recevront un vélo, un casque et un cadenas à la fin du programme.

Nous considérons que le vélo peut véritablement être un vecteur d’émancipation et d’autonomisation économiqueexplique Marie-Soleil Gagné, directrice générale d’Accès transports viables, l’organisme derrière le programme Les Rayonnantes.

Pour elle, avoir un vélo augmente grandement l’indépendance des jeunes femmes. Ils peuvent vraiment parcourir de plus longues distances, aller vers des destinations plus lointaines sans avoir à attendre l’aide d’un proche, explique-t-elle.

Marie-Soleil Gagné, directrice générale d’Accès transports viables, rappelle que 70 % des cyclistes au Canada sont des hommes.

Photo : Radio-Canada / Flavie Sauvageau

Les femmes sous-représentées parmi les cyclistes

Pour Accès aux transports viables, l’idée est de faire découvrir le vélo utilitaire à une population qui le pratique moins souvent. % des cyclistes sont des hommes », « texte » : « Au Canada, 70 % des cyclistes sont des hommes » }} »>Au Canada, 70 % des cyclistes sont des hommesinsiste Marie-Soleil Gagné.

Notre objectif est de faciliter le changement de comportement. Nous ciblons plus particulièrement les femmes, car nous savons qu’il existe des freins à l’adoption de ce mode de transport par les femmes.

Une citation de Marie-Soleil Gagné, directrice générale d’Accès transports viables

Parmi les obstacles qui empêchent souvent les femmes de choisir le vélo comme moyen de transport, elle cite leurs plus grandes préoccupations en matière de sécurité ainsi que les questions liées à l’éducation et aux normes sociales.

De plus, toutes les formations se font exclusivement entre femmes, bénévoles et intervenants inclus, afin d’instaurer un climat de confiance entre les participants.

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Jeanne Bouchard est conseillère scolaire chez Motivaction Jeunesse. Au cours des prochaines semaines, elle encadrera plusieurs sorties de groupe afin que les jeunes femmes qu’elle accompagne maintiennent leurs compétences sur deux roues.

Photo : Radio-Canada / Victor Paré

Le vélo comme outil d’indépendance

Parmi les participants cette année, plusieurs sont encore des adolescents. Ils sont élèves à l’école secondaire de la Cité, dans le quartier Limoilou. Jeanne Bouchard, intervenante chez Motivaction Jeunesse, travaille à l’école et les soutient dans le projet Les Rayonnantes.

C’est aussi une catégorie où, financièrement parlant, les parents ne peuvent pas proposer plusieurs moyens de déplacement à leur enfant. Parfois, le bus n’est pas possible et ils doivent marcher partoutnote-t-elle.

L’arrivée du vélo dans leur vie peut donc changer bien des choses au quotidien, estime l’intervenante.

Cela les aide à grandir, à ne plus dépendre de leurs parents, à pouvoir avoir une certaine liberté dans un quartier qu’ils commencent à appréhender, car ils n’ont pas forcément grandi ici.

Une citation de Jeanne Bouchard, travailleuse chez Motivaction Jeunesse

Samira Touré, une participante de 13 ans, envisage d’utiliser son nouveau vélo pour se promener le samedi, juste pour me changer un peu l’esprit de mon téléphoneelle explique.

Samira Gokra, 20 ans, explique qu’elle est ravie des nouvelles connaissances mécaniques qu’elle a acquises. Je pourrai prendre le vélo pour aller au travail, ça m’aidera quand mêmeprédit-elle.

Au cours des prochaines semaines, Jeanne Bouchard accompagnera les adolescents lors de sorties de groupe afin de s’assurer qu’ils maintiennent les acquis. Elle leur montrera également quels endroits sont facilement accessibles à vélo dans la Basse-Ville de Québec, où vivent la plupart d’entre eux.

Avec la collaboration de Marie-Claire Giffard

 
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