« Il fait bon vivre à Villeneuve-sur-Lot », insiste la police nationale

« Il fait bon vivre à Villeneuve-sur-Lot », insiste la police nationale
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Les chiffres présentés par le numéro 2 du commissariat, le commandant Tranchant, jeudi 2 mai, lors de la séance plénière du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), permettent une plongée dans le concret. Il l’a répété deux fois : « La vie est belle à Villeneuve. » Même si « l’activité judiciaire est en constante augmentation. »

Entre 2020 et 2023, il a augmenté de 15,36%, pour atteindre 3 409 dossiers traités. Dans le même temps, 3.820 interventions suite à un événement public ou à un appel au 17 alimentent les statistiques, qui établissent la durée moyenne d’intervention des policiers à 5,04 minutes. Celle d’être récupérée à l’accueil, auquel près de 7 000 personnes se sont présentées l’an dernier, est de 14 minutes en moyenne.

Des chiffres en hausse

Le tableau dressé est devenu plus clair. En termes d’effectifs, avec 77 agents, les rangs du commissariat n’ont jamais été aussi remplis depuis… 2009. Dix ans plus tard, ils étaient tombés à seulement 62 fonctionnaires. « Il y a désormais toujours deux à trois équipes de secours de la police sur le terrain, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, alors qu’autrefois, il nous était parfois difficile d’en avoir une en permanence », reconnaît l’officier qui ne cesse de vanter les mérites de la police. excellente entente avec la police municipale.

« C’est un point de contact, avant la livraison. Il existe très peu de produits. Ubershit n’est pas une légende »

Cette « période propice » permet de réduire le stock de dossiers à traiter, de mettre un peu plus de bleu sur la voie publique et d’augmenter le taux d’élucidation, qui dépasse les 50 %… Tout n’est pas rose pour autant avec, sur en moyenne, deux incidents de violences conjugales à traiter par semaine (107 incidents de violences conjugales en 2023, contre 85 en 2022 et 146 en 2021). Un fléau difficile à appréhender malgré la mise en place d’un « groupe drapeau » composé de cinq policiers chargés de gérer ces dossiers en temps réel.

Focus sur la rue des Cieutat

Avec des effractions en forte baisse, seulement 21 vols violents en 2023, « souvent entre amis alcooliques, contextualise le commandant Tranchant, on n’est pas entouré de violences sur la voie publique. » Les résultats de la Sécurité routière, en 2023, sont aussi un motif de satisfaction : aucun décès à déplorer dans les 117 km² du territoire (Villeneuve, Bias et Pujols) du commissariat. Contre cinq l’année précédente…

Quid des stupéfiants, « un thème cher à tous, qui inquiète beaucoup quand on parle de la rue des Cieutat » ? Le chef adjoint du district, Norbert Jurkowski, est catégorique : « Il n’y a rien, mais il n’y a pas beaucoup de drogues. Il s’agit d’un point de contact, avant la livraison. Il existe très peu de produits. Ubershit n’est pas une légende. » En revanche, le deal sur la cocaïne prend de l’ampleur et est étroitement surveillé. Autre « phénomène inquiétant » : les violences contre les policiers. En 2023, 35 refus d’obtempérer, 25 injures et 24 actes de violences contre des personnes dépositaires de l’autorité publique ont été enregistrés sur le territoire relevant du commissariat de police.

Sur le plan judiciaire

Sur un total de 950 décisions rendues dans le Lot-et-Garonne par le tribunal judiciaire au cours de l’année 2023, 101 ont été rendues à l’issue des audiences à juge unique tenues au tribunal de grande instance de Villeneuve-sur-Lot. , a indiqué le procureur de la République Olivier Naboulet. C’est le double de l’an dernier, « ce qui ne reflète pas une hausse de la délinquance, mais une orientation différente des dossiers. » En 2023, 101 comparutions en reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) ont été entendues dans la bastide. Ce CLSPD a aussi permis au procureur de revenir sur un phénomène de société : la délinquance juvénile. « Il n’y a pas de sentiment d’insécurité à proprement parler. Plutôt un sentiment de comportement inapproprié de la part des élèves qui, comparé au nombre de plaintes des personnels de l’Éducation nationale portées à la connaissance de la police nationale ou de la gendarmerie, est très faible. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe pas. »

(1) Présidée par le maire Guillaume Lepers, elle a réuni le sous-préfet, le procureur de la République, des représentants de la police nationale et municipale, des communes de Bias et de Pujols, ainsi que des associations partenaires et des chefs d’établissements scolaires pour deux et un demi-heures. Nous y reviendrons.

 
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