Le CIR organise un atelier cobotique à Colomiers pour les industriels locaux

Le CIR organise un atelier cobotique à Colomiers pour les industriels locaux
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Jeudi 25 avril s’est tenu à Colomiers un atelier de cobotique organisé par le CIR, distributeur agréé de solutions de robotique collaborative situé en Occitanie. Cet événement avait pour objectif de démontrer concrètement comment les robots collaboratifs – ou cobots – peuvent répondre aux enjeux actuels des entreprises industrielles françaises.

Dans le cadre du Collaborate Tour organisé par Universal Robots, ce rendez-vous destiné aux entreprises locales a été l’occasion de dévoiler les capacités des cobots – dont les récents UR20 et UR30.

Lors de cet événement, les cobots Universal Robots ont été présentés. Parmi celles-ci, la récente UR20 est idéale pour les machines de palettisation, de soudage, de manutention, ainsi que de chargement/déchargement. L’UR30, quant à elle, est particulièrement adaptée aux opérations de chargement/déchargement et de vissage de machines. Les participants ont pu observer ces cobots en action et les manipuler.

Une réponse adaptée pour améliorer les conditions de travail dans l’industrie

Alors que la réforme des retraites est entrée en vigueur fin 2023, les questions de pénibilité au travail et de prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS) se posent dans les métiers de l’industrie manufacturière. Ces dernières – représentant 79 % des maladies professionnelles reconnues dans le secteur de l’industrie métallurgique – ont des répercussions importantes sur la santé des travailleurs et peuvent entraîner des exclusions prématurées de l’emploi.

Par ailleurs, l’Insee souligne que 54 % des chefs d’entreprise de l’industrie manufacturière déclarent rencontrer des difficultés de recrutement. Parmi les secteurs les plus touchés, l’industrie agroalimentaire et le matériel électrique mais aussi des métiers spécifiques comme le mouleur, le polisseur ou encore le soudeur. Un manque d’attractivité qui entraîne, au-delà d’une pénurie croissante de main d’œuvre, une problématique de pérennisation du savoir-faire industriel français.

Dans ce contexte, il devient de plus en plus nécessaire d’améliorer les conditions de travail dans les usines et les ateliers. Parmi les tâches les plus pénibles et répétitives, on peut citer les opérations de soudage et de palettisation.

Surmonter les difficultés liées aux tâches répétitives et au port de charges lourdes

En effet, le soudage est une activité intrinsèquement risquée, exposant les salariés à divers dangers tels que des fumées qui peuvent entraîner à long terme des irritations pulmonaires, des brûlures, des lésions auditives et oculaires, ainsi que des troubles musculo-squelettiques (TMS). L’intégration de cobots peut contribuer à atténuer l’exposition des soudeurs à ces risques, conduisant à une amélioration notable de leur santé et sécurité au travail. Par ailleurs, l’automatisation collaborative dans le domaine du soudage représente une solution aux enjeux majeurs de la pénurie de main d’œuvre (quelque 6 000 postes de soudeurs seraient vacants en ), de la réduction des coûts opérationnels, de l’augmentation de la productivité et de la flexibilité accrue.

La palettisation manuelle, quant à elle, est une opération pénible et répétitive, nécessitant le port de lourdes charges tout au long d’une journée de travail. Les entreprises ayant recours à cette tâche souffrent également d’une pénurie sans précédent de manutentionnaires. Et pour cause, jugée peu esthétique, la palettisation manuelle est une opération pénible et répétitive, nécessitant le port de lourdes charges tout au long d’une journée de travail. Pour ceux qui sont en poste, cela provoque irrémédiablement des troubles musculo-squelettiques (TMS) importants. Soucieuses à la fois d’améliorer les conditions de travail de leurs opérateurs et d’augmenter la productivité, de nombreuses entreprises cherchent aujourd’hui à automatiser leurs opérations de fin de ligne.

Enfin, non seulement le recours aux cobots réduit drastiquement la pénibilité du travail, mais il permet également aux salariés de se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée. Dès lors, l’automatisation collaborative devient un véritable vecteur de fidélisation et d’attractivité pour les entreprises, et contribue à améliorer leur productivité sur des marchés concurrentiels, tant au niveau national qu’international.

 
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