Des dizaines d’étudiants se sont rassemblés devant le campus Riviera ce lundi. Un drapeau palestinien était arboré sur la façade de l’établissement, qui est depuis « fermé jusqu’à nouvel ordre ». Le vice-président du conseil régional annonce la suspension des financements.
« Il y a plus d’un mois, j’ai demandé des sanctions disciplinaires contre les comportements antisémites constatés dans cet établissement. Je peux vous annoncer que les subventions régionales seront supprimées ». Position claire et nette de Christian Estrosi, numéro deux du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans Le Figaro à partir du 2 mai.
« Quant à ce qui s’est passé à Sciences Po Paris, je veux dénoncer la grande lâcheté de la direction provisoire. Acceptez de ne pas sanctionner les militants qui bloquent une école et refusez de caractériser le 7 octobre pour ce qu’il est : une attaque ! – est particulièrement indigne ».
Rappelons que des manifestations en faveur de la cause palestinienne avaient été organisées ces derniers mois sur le campus Riviera.
Par ailleurs, plusieurs étudiants juifs ont indiqué dans divers médias qu’ils étaient visés par des comportements problématiques pouvant s’apparenter à du harcèlement de la part de leurs camarades de classe.
De son côté, Alexandra Masson, députée du Rassemblement national de l’Est Maralpin, a appelé à la suppression de Sciences Po Menton. Dans une interview accordée à Nice-Presse vendredi 26 avril, elle confiait : « Il y a des débordements permanents. Et je constate que le maire Yves Juhel continue de les couvrir. Cette institution prend des positions claniques : nous n’en avons plus besoin dans notre région ».
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