Alors que les quarts de finale de l’Investec Champions Cup ont été extrêmement prolifiques avec de nombreux essais inscrits, la demi-finale entre Toulouse et les Harlequins pourrait suivre le même chemin. Les joueurs des deux équipes promettent en tout cas de ne pas renier leur façon de jouer.
Dimanche, la météo ne prévoit aucune précipitation sur la région toulousaine. Toutefois, une pluie d’essais pourrait tomber dans l’antre du Stadium, lieu choisi pour accueillir la demi-finale de l’Investec Champions Cup entre le Stade Toulouse et les Harlequins. Malgré l’enjeu d’une demi-finale européenne si importante pour les deux équipes, la partie pourrait prendre le dessus avec deux équipes reconnues pour leur capacité à garder le ballon en vie au milieu d’un rugby offensif. “Contre Toulouse, on ne va pas changer notre rugby, promet le capitaine des Anglais, Stephan Lewis. Il est impossible de changer son style de jeu d’une semaine sur l’autre. En fait, il va falloir imposer notre jeu et pas seulement contenir celui de Toulouse. Nous devons garder notre identité de jeu. »
Anglais insouciants
Après le succès désorientant face à l’UBB en quart de finale (41-42), le club londonien va vivre la première demi-finale de l’Investec Champions Cup de son histoire. Un détail qui, loin d’effrayer les Quins, pourrait les motiver à montrer aux yeux de tous leur jeu débridé. “Nous avons des joueurs très expérimentés comme Danny Care et Joe Marler, affirme Lewis. Mais les autres sont vraiment jeunes et je pense que c’est une bonne chose. Grâce à cela, il y a beaucoup d’insouciance. Cette volonté de chercher constamment de l’espace s’était déjà ressentie lors du premier match entre les deux équipes, en phase de poules.
Le Stade toulousain peut compter sur plusieurs remontées pour préparer sa demi-finale de Coupe des Champions face aux Harlequins dimanche au Stadium. Même s’il y a une incertitude sur la présence de Joshua Brennan, blessé à un mollet.https://t.co/7smJn5r0QL
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Pourtant, les Londoniens ont fini par exploser face à la force de frappe offensive des Toulousains (19-47). Pas de quoi effrayer le capitaine sud-africain de l’équipe anglaise : « Lors des phases finales, c’est complètement différent. Tout est plus serré. Ce qu’on a appris lors de ce premier affrontement, c’est que Toulouse est une équipe très dangereuse contre laquelle toutes les erreurs se payent cash. Ils ont des joueurs de niveau international. Ce dimanche, il faudra être bien meilleur que lors du premier match. Ce n’est pas le même match alors ? Romain Ntamack – interviewé par Midi Olympique – hoche la tête : “Même si on gagnait à domicile lors du match de poule, ce sera un tout autre contexte dimanche.”
Jeu de main…
L’ouvreur toulousain, de retour à la compétition depuis quelques semaines, attend également de ses adversaires ce week-end qu’ils fassent beaucoup bouger le ballon : « C’est une équipe qui marque beaucoup d’essais, qui produit un jeu très attractif, qui joue de partout. Il ne faut pas trop y regarder, sinon on prendra trente, quarante ou cinquante points, comme ils sont capables de le faire presque tous les week-ends. Quelle solution alors pour contrer cela ? Et bien peut-être que la recette du premier match restera la bonne !
Le fils d’Émile poursuit : « La solution, c’est d’abord de rester nous-mêmes ! Il ne s’agit donc pas de se renier, comme nous l’avons fait toute la saison en Champions Cup, et aussi d’être efficace en défense. Depuis plusieurs saisons, la maxime “jeu de mains, jeu de Toulouse”, s’est révélé particulièrement représentatif. Alors sans aucun doute, ce duel entre deux des équipes les plus joueuses du monde pourrait offrir beaucoup de spectacle. N’est-ce pas Romain ? «Ça va être un très bon match. Du moins, nous l’espérons… »
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