Après avoir défrayé la chronique pour ses publicités suggestives, le salon érotique Venusia a fermé ses portes ce mardi après plus de 20 ans d’activité à Genève.
Le salon érotique Venusia était réputé pour ses affiches publicitaires très suggestives, souvent critiquées, parfois poursuivies en justice et retirées de l’espace public.
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Venusia était un salon d’un certain standing, près de 700 mètres carrés dédiés à la prostitution. Une cinquantaine de travailleuses du sexe y recevaient leurs clients, toujours là, selon la propriétaire du Venusia, surnommée « Madame Lisa ».
Stigmatisation de la prostitution et désaccord sur le loyer
La propriétaire explique sa décision de fermer le salon par un ras-le-bol général, lié à la stigmatisation de la prostitution et à un désaccord avec le propriétaire de l’immeuble sur le montant du loyer de la galerie, désaccord que nous n’avons pas pu à confirmer à ce moment.
La fermeture de Venusia ne devrait pas trop affecter les travailleuses du sexe, qui sont toutes indépendantes, mais elle soulève néanmoins des questions sur l’endroit où elles iront désormais travailler et dans quelles conditions.
D’autant que, selon l’association Aspasie qui défend les droits des travailleuses du sexe, les salons érotiques diminuent considérablement à Genève. il y en avait 150 en 2018. Depuis, plus de la moitié d’entre eux ont disparu.
Charlotte Frossard/ebz
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