le RN réclame l’arrêt des financements par la région, après les manifestations pro-palestiniennes

le RN réclame l’arrêt des financements par la région, après les manifestations pro-palestiniennes
le RN réclame l’arrêt des financements par la région, après les manifestations pro-palestiniennes

Dans le sillage de Valérie Pécresse, qui a annoncé lundi 29 avril la suspension du financement de la région Île de France à Sciences Po Paris, le groupe Rassemblement national du Grand demande à la région de « tape du poing sur la table ». La formation politique d’extrême droite réclame les mêmes mesures à l’égard de l’Institut d’études politiques (IEP) du campus de Reims.

Dans un communiqué publié ce mardi 30 avril, par la voix de Laurent Jacobelli, président du RN et groupe apparenté et député mosellan, ainsi que d’Anne-Sophie Frigout, conseillère régionale, le RN demande « à la Grande Région, c’est de suspendre toutes les subventions régionales à Sciences Po ». Le groupe d’extrême droite rappelle que la région a payé « 4,37 millions d’euros pour le seul fonctionnement du campus de Reims entre 2009 et 2029 ».

« La dérive des étudiants de Sciences Po n’épargne pas le campus de Reims, annexe de l’Institut d’études politiques de Paris, où l’antisémitisme décomplexé s’affiche pleinement »justifie le communiqué.

Samedi, des dizaines d’étudiants ont manifesté en faveur de la Palestine. Certains avaient dormi dans l’enceinte de l’établissement et avaient bloqué la porte d’entrée de l’établissement.

La situation sur le campus de Reims n’est pas comparable à ce qui se passe à Paris

Valérie DebordVice-président de la région Grand Est
Valérie Debord et Franck Leroy – Aurélien Laudy

Cette demande du RN est jugée disproportionnée par la majorité régionale LR du président Franck Leroy. « Les situations sur les campus de Sciences Po Reims ou Nancy ne sont pas comparables à ce qui se passe à Paris. Les troubles ne sont pas ici du même ordre et sont l’œuvre d’une poignée d’étudiants. Cette demande du RN est une récupération politique inacceptable”réagit Valérie Debord, vice-présidente du Grand Est en charge de la formation. « Nous condamnons les événements détestables qui se déroulent à Paris mais il serait injuste de sanctionner le campus de Reims. »

#Maroc

 
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