Ce mardi 30 avril, en fin d’après-midi, ce n’est pas le dernier né qui a été projeté dans la grande salle du cinéma Méliès, mais un film de 1958 « Ascenseur pour l’échafaud ». Un film choisi par le saxophoniste Erik Truffaz. Ce dernier était non seulement en concert dans le cadre de la saison Jazz à Pau lundi et mardi mais également à l’affiche de deux courts métrages diffusés pour le festival Rock This Town.
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Le premier, un clip intitulé « Ascenseur pour l’échafaud » a été réalisé par sa compagne Sandrine Bonnaire, également présente. L’actrice, qui voyait son travail au cinéma pour la première fois, semblait satisfaite du résultat : “Ce n’était finalement pas si mal sur grand écran.” Le court métrage de 3 minutes a été tourné en juillet, au domicile des deux artistes. «Je voulais faire un documentaire sur Eric. Mais ça peut être très long”, confie Sandrine Bonnaire qui a alors l’idée d’un clip pour accompagner la sortie du dernier album du musicien basé sur la musique de Miles Davis pour “Ascenseur pour l’échafaud”.
Nicolas Boualami, Erik Truffaz et Sandrine Bonnaire ont été accueillis par les managers de Jazz à Pau et Méliès.
Rodolphe Martin
Et c’est « en femme amoureuse » que Sandrine Bonnaire a filmé pendant plusieurs jours le saxophoniste, prenant des gros plans sur ses yeux « qu’on ne voit pas en concert » ou montrant son rapport à l’instrument.
S’en suit “Le Cinquième Silence”, avec Sandrine Bonnaire, cette fois devant la caméra, et servi par la musique d’Erik Truffaz. «Je voulais passer du temps avec eux. Je suis venu pour Sandrine et je suis revenu pour Eric, a avoué le réalisateur par l’intermédiaire de Nicolas Boualami. Si vous n’aimez pas les gens, vous ne voulez pas les filmer. » Le court métrage musical est une relecture du film « César et Rosalie » de Claude Sautet. Ces 5 minutes de « cinéma dans le cinéma » dans une ambiance nocturne pourraient être un bel aperçu du nouveau projet de long métrage de Nicolas Boualami et Sandrine Bonnaire.
