Soutenue par une cinquantaine de bénévoles, cette course d’endurance équestre propose aux participants sept parcours de 10 km à 100 km, au départ de Verges, et passant par les villages de Vevy, Crançot, Publy et Mesnois.
Des cours ludiques et pédagogiques
La première journée était réservée aux jeunes chevaux de moins de 7 ans sur des boucles de 20, 40 et 60 km avec une vitesse imposée faisant de ces épreuves sportives officielles le nom d’épreuves de qualification. Cette journée promeut l’élevage français de chevaux d’endurance. « Le samedi, alliant sable, cailloux, terre et goudron, est très pédagogique pour les jeunes équidés. Dans le Jura, l’appui matériel et technique du monde agricole permet de mettre en valeur la filière équine locale », témoigne Maxime Faure, président du jury.
La deuxième journée propose deux circuits supplémentaires de 80 et 100 km, à vitesse libre. Pour toutes les courses, un contrôle vétérinaire est obligatoire au départ et à l’arrivée mais aussi entre chaque étape. Ils garantissent la bonne santé du cheval. L’épuisement, la boiterie, la déshydratation peuvent être considérés comme disqualifiants pour cette course mais aussi pour les prochaines à venir. Il est donc nécessaire d’avoir un contrôle total du cheval tout au long du parcours pour se qualifier. Une pause pour les chevaux de 40 minutes à 1 heure est imposée entre chaque boucle.
Chaleur inhabituelle et contraignante pour les chevaux
Avec des températures avoisinant les 25 degrés en avril, les chevaux ont particulièrement souffert de la chaleur. D’énormes réservoirs d’eau étaient mis à disposition, régulièrement remplis par un agriculteur, ce qui permettait d’arroser et d’arroser le mont. La solidarité entre les différents secteurs est donc essentielle pour la bonne organisation de ces courses.
Au retour des courses, les avis sont unanimes : les paysages sont magnifiques et les parcours bien choisis. « Les parcours ne sont pas trop monotones, ils sont roulants mais techniques. Ichem el Aziza, mon cheval, est qualifié pour le cycle jeune cheval. L’organisation est bien rodée et l’accueil toujours aussi chaleureux. Je reviendrai l’année prochaine », confie Eric, venu de Savoie, au retour du 60 km.
Durant ces 2 jours les cavaliers et le public ont pu se restaurer autour d’une buvette et des repas servis sur place.
Nul doute que la prochaine édition sera également un succès.
L. Le Guen
