Selon ces femmes qui défendent la filière, depuis l’installation de la centrale électrique de Bargny, les gens n’ont plus besoin d’aide financière ailleurs. « C’est par erreur que nous avons été les premiers à refuser l’installation de cette centrale car les possibilités qu’elle offre aux habitants de Bargny étaient inconnues. Depuis l’installation de la centrale de Bargny, nous n’avons plus besoin de soutien financier. L’aide du centre nous a permis de construire une mosquée. Cela a amélioré pour nous le pont qui traverse le canal. Elle a clôturé l’école primaire où les enfants étaient exposés au vent et à la poussière. l’air”, a expliqué Awa Guèye, l’une d’elles, en guise de dividende de leur cohabitation avec la centrale à charbon. « Nous nous opposons fermement au départ de l’usine en raison de son utilité pour nous. Même pendant les fêtes religieuses, l’usine nous apporte un soutien pour subvenir à nos besoins », ont fait valoir la transformatrice et ses camarades, défendant qu’ils ne sont plus exposés aux maladies car, disent-ils, « tous les travailleurs du site de KHELCOM ont bénéficié d’une mutuelle cartes de santé du bureau central, afin que toute personne ressentant quelque chose d’étrange concernant sa santé puisse consulter un médecin gratuitement. Quelque chose qu’aucune autre industrie n’a jamais fait auparavant.
Par ailleurs, ils présentent quelques griefs à prendre en charge, notamment le réaménagement de leur site afin qu’ils puissent exercer leur activité en toute sérénité et sécurité. “En outre, nous souhaitons simplement que la centrale au charbon soit transformée en centrale au gaz afin de réduire la pollution de l’air”, ont plaidé les transformatrices de poisson, affirmant que l’usine travaille déjà pour satisfaire ces doléances. ..
Sénégal