Sainte-Livrade-sur-Lot. Première commémoration du Cameroun

Sainte-Livrade-sur-Lot. Première commémoration du Cameroun
Sainte-Livrade-sur-Lot. Première commémoration du Cameroun

Ce samedi 20 avril a eu lieu la commémoration de Camerone par l’AALE (Amicale de l’Ex-Légion étrangère), dont le siège est à Sainte-Livrade.

La bataille de Camerone, ou Combat de Camerone, fut un affrontement entre une compagnie de la Légion étrangère et des troupes mexicaines le 30 avril 1863 lors de l’expédition mexicaine. Soixante-deux soldats de la Légion sont assiégés dans une hacienda du petit village de Camaron de Tejeda (« Camerone » en français). Ils résistèrent pendant une journée à l’assaut de 2 000 soldats et cavaliers mexicains. A 18 heures, à court de munitions, les trois légionnaires encore capables de combattre se préparent à charger à la baïonnette jusqu’à une mort certaine.

Pendant neuf heures, les légionnaires affrontèrent les troupes mexicaines sans boire, accablés par la chaleur des Hautes-Plaines, étouffés par la fumée des incendies. En fin d’après-midi, seuls le sous-lieutenant Maudet, le caporal Philippe Maine et les légionnaires Catteau, Wensel, Constantin et Leonhard restaient en mesure de combattre. Au signal de l’officier, ils déchargent leurs fusils et chargent à la baïonnette.

Commandés par le caporal Philippe Maine, ils se rendirent à l’ennemi à condition de conserver leurs armes et de pouvoir soigner leurs blessés, notamment leur lieutenant, blessé peu auparavant.

La bataille de Camerone est célébrée le 30 avril de chaque année comme une réalisation de la Légion étrangère dans toutes ses unités. L’idée du « Serment de Camerone » est là pour rappeler le courage et la détermination des légionnaires et le respect de la parole donnée accomplie jusqu’au sacrifice suprême. L’expression « faire Camerone » est encore utilisée dans la Légion étrangère comme symbole de l’esprit de sacrifice au nom de la parole prononcée.

Depuis, chaque 30 avril, les héros de ce combat sont honorés dans tous les régiments et par toutes les associations de la Légion ; à cette occasion est lu le récit « officiel » de la lutte de Camerone.

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