Les chauffeurs de camion mal formés représentent un danger, selon un rapport

Les chauffeurs de camion mal formés représentent un danger, selon un rapport
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Un nouveau rapport indique que les nouveaux conducteurs de camions commerciaux qui ne reçoivent pas une formation adéquate mettent en danger la sécurité sur les routes et les autoroutes du Canada.

Le rapport est publié par le Bureau d’assurance du Canada (BAC), qui a chargé la société de services professionnels MNP d’identifier les principaux facteurs ayant une incidence sur le coût de l’assurance pour les exploitants de camions commerciaux.

MNP a constaté que les conducteurs ayant moins de formation et d’expérience sont plus susceptibles d’être impliqués dans des collisions et de soumettre des réclamations coûteuses que les conducteurs ayant plus de formation et d’expérience.indique le BAC dans un communiqué de presse.

Selon l’organisme, le secteur de l’assurance de dommages travaille avec le secteur du camionnage pour trouver des solutions, notamment à la pénurie de chauffeurs, à l’accès à une formation adéquate et à la gestion des risques.

Ce rapport fait écho à bon nombre des recommandations formulées par notre industrie et nous encourageons les gouvernements de tout le pays à utiliser ce rapport comme un appel à l’action pour mettre à jour et améliorer les normes de formation et d’application.a déclaré Celyeste Power, président et chef de la direction de BAC.

Le Bureau d’assurance du Canada demande aux gouvernements d’améliorer les normes de formation des conducteurs de camions commerciaux.

Photo : Radio-Canada

Dans son rapport, MNP propose des recommandations sur la manière d’améliorer les exigences en matière de formation.

Le consultant note que la qualité de la formation varie selon les écoles et qu’un contrôle et une application des normes sont nécessaires.

Il indique également que la formation obligatoire de niveau d’entrée (MELT) n’a pas encore été mise en œuvre à travers le Canada et conclut que ce programme ne prépare pas pleinement les conducteurs à conduire un camion lourd dans toutes les conditions et qu’un mentorat individuel est nécessaire.

Le rapport recommande également d’établir un projet pilote pour l’utilisation de la télématique pour fournir des informations aux conducteurs de camions commerciaux et d’adopter un système de permis graduel ou progressif.

Dans le même communiqué de presse, l’Alliance canadienne du camionnage (TCA) a déclaré qu’elle appréciait l’opportunité de participer aux travaux du BAC.

Nous sommes impatients de travailler ensemble sur les éléments identifiés dans ce rapport alors que nous élaborons une feuille de route complète pour aborder les principales questions politiques au Canada ayant une incidence sur les opérations de camionnage, la sécurité, la formation, les permis et la surveillance de l’industrie.déclare Geoff Wood, vice-président principal, politique, de laATC.

De son côté, la Truck Training Schools Association of Ontario (TTSAO) se dit très impressionnée par les détails inclus dans le rapport et les recherches effectuées pour le rédiger.

Certaines améliorations peuvent être apportées au profit des nouveaux conducteurs du secteur, et nous sommes d’accord avec l’étude sur les lacunes signalées.indique le président de l’organisation, Philip Fletcher.

 
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