En Dordogne, Sarlat s’adapte aux besoins de logements sociaux

En Dordogne, Sarlat s’adapte aux besoins de logements sociaux
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AAvec respectivement 394 et un peu plus de 200 logements sociaux à Sarlat, les bailleurs Périgord Habitat et Mésolia disposent d’un quasi-monopole dans le secteur, « même s’il existe un petit parc privé », précise Guy Stievenard, adjoint à la citoyenneté.

« Il y a un vrai besoin à Sarlat », estime sa collègue à l’urbanisme, Fabienne Lagoubie. Sur la plateforme nationale, Sarlat est le premier souhait pour 370 demandes. Actuellement, il y a 800 demandes en attente. » Mésolia est, avec Périgord Habitat, l’autre bailleur principal. « Nous gérons 22 000 logements dans le Grand Sud-Ouest et 211 à Sarlat », explique Nathalie Labat, la responsable territoriale.

La mairie et ses deux partenaires ont investi au total 3 millions d’euros dans la construction et l’entretien des logements. En revanche, c’est la collectivité seule qui s’occupe de l’entretien des espaces verts.

Mise aux normes électriques et thermiques

« La Ville investit dans les extérieurs depuis une dizaine d’années, c’est important de travailler ensemble », souligne Guy Stievenard. Séverine Genneret, la directrice de Périgord Habitat, explique de son côté que le bailleur « a investi 1,2 million d’euros à Sarlat pour 2024. Il y aura donc un programme de travaux moins ambitieux par la suite, mais nous travaillerons sur deux corps importants. D’une part, toute la mise aux normes électriques des bâtiments et des ouvrages thermiques. Les chaudières à gaz seront également remplacées mais resteront au gaz.

La mairie et ses deux partenaires ont investi au total 3 millions d’euros en construction et entretien

En 2023, le bailleur a reçu environ 600 plaintes concernant le logement. Cela dit, des projets sont actuellement à l’étude. C’est le cas de 80 logements au dessus de l’école du Pignol, dans le quartier du Breuil. Même chose, avec 18 logements cette fois, rue Delpeyrat, en centre-ville, face à la médiathèque. « Surtout les T2 et T3 », reconnaît Séverine Genneret. Tout simplement parce que les demandes émanent de plus en plus de personnes seules ou de familles monoparentales. »

Centre-ville « revitalisé »

De même, le nombre de demandes émanant des seniors explose. « Il y a un changement important dans la population », reconnaît Guy Stievenard. Les personnes âgées représentent 38% de la population. Et il existe un nombre important de personnes seules et de familles monoparentales. »

D’où l’utilité de construire des logements adaptés à la nouvelle demande. « Par exemple en construisant des immeubles plus petits, explique Fabienne Lagoubie, ou en mettant des ascenseurs dans les résidences. » Sans oublier que le taux de rotation dans les logements est assez faible, autour de 8 %.

De même, ces immeubles en centre-ville ont l’avantage de « la redynamiser », estime l’adjoint à l’urbanisme. Côté Mésolia, 165 000 euros seront investis à Sablou, dans le bardage d’étanchéité. La Ville, de son côté, réfléchit à installer un arrêt de bus à proximité des logements Grogeac. « C’est en discussion », confirme l’adjoint à la citoyenneté.

Finalement, la position de médiateur de Bruno Laval n’apporte que des « choses positives », selon les élus.

 
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