Abandon de Notre-Dame-des-Landes : la justice rejette une demande d’indemnisation de Vinci : Actualités

Abandon de Notre-Dame-des-Landes : la justice rejette une demande d’indemnisation de Vinci : Actualités
Descriptive text here

La justice a rejeté une demande de Vinci, qui réclamait près de 1,6 milliard d’euros à l’Etat pour l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, tout en ouvrant la porte à une « indemnité de rupture » pour le groupe de construction, selon un communiqué. décision consultée par l’AFP.

Le tribunal administratif de Nantes a rejeté “la demande du concessionnaire tendant à ce que l’Etat soit condamné à lui verser 1,6 milliard d’euros”, indique-t-il dans un communiqué accompagnant la décision publiée mercredi. .

« L’État n’a pas commis de faute en abandonnant, pour des raisons d’intérêt général, le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes », souligne le tribunal dans son communiqué. « La société concessionnaire ne pourra donc prétendre qu’à une indemnité de résiliation et à une indemnisation de son manque à gagner. »

“La résiliation de la concession (aéroportuaire) est justifiée par des raisons d’intérêt général”, a-t-il déclaré.

« Le montant de cette indemnisation sera fixé ultérieurement : le tribunal devra prendre en compte les gains procurés à la société Aéroport du Grand Ouest (AGO) ou à ses sociétés actionnaires par leur éventuelle désignation comme nouveaux concessionnaires de l’actuel Nantes-Atlantique. aéroport », pour lequel un nouvel appel d’offres a été lancé en décembre pour son réaménagement.

Pour Vinci, « le débat contentieux sur l’indemnisation se poursuivra devant le tribunal administratif jusqu’à ce qu’il se prononce sur le fond, probablement pas avant 2026 ou 2027 » car le tribunal « n’a pas rejeté la demande d’AGO sur la base des clauses de son contrat de concession.

“Le tribunal administratif n’a rejeté à ce stade que des demandes accessoires et dans des termes discutables”, estime son service de presse, qui précise que “l’AGO étudie les suites à donner”.

Détenue à 85% par le groupe de BTP français Vinci, la société AGO réclamait près de 1,6 milliard d’euros, estimant que l’abandon, en janvier 2018, par le gouvernement de l’époque d’un accord conclu par AGO et l’Etat pour la concession des aéroports – dont celle de Notre-Dame-des-Landes – était « irrégulière ».

Dès 2019, la ministre des Transports Elisabeth Borne indiquait que l’État négociait avec Vinci des indemnisations liées à l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ce que Vinci avait formellement démenti.

Né dans les années 1960 et relancé en 2000, le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique, est devenu depuis un emblème des luttes environnementales en France, avec notamment en 2009 l’occupation du site par des militants, surnommés « zadistes ». ».

Son abandon avait entraîné des expulsions violentes et laissé place à un casse-tête foncier pour redistribuer les terres en Zone d’Aménagement Différé (ZAD).

Le groupe Vinci gère 12 aéroports en France, dont Lyon-Saint Exupéry, Rennes Bretagne, Toulon-Hyères et Nantes-Atlantique, et 70 dans le monde, selon son site officiel.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV A Berne, la droite veut reconquérir le pré du Grütli
NEXT Éléonore Lagacé porte-parole du défilé Signature du Collège LaSalle