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La société Payer Let’s Grow Up promeut un modèle de recrutement qui identifie le potentiel de chacun.

Lionel Conus (à gauche), secrétaire général de la Coreb, et Sébastien Wicht (au milieu), membre de la direction de la Banque Raiffeisen Région Marly-Cousimbert, ont partagé leur expérience avec le modèle TRIMA lors d’une soirée. © Jean-Baptiste Morel

Lionel Conus (à gauche), secrétaire général de la Coreb, et Sébastien Wicht (au milieu), membre de la direction de la Banque Raiffeisen Région Marly-Cousimbert, ont partagé leur expérience avec le modèle TRIMA lors d’une soirée. © Jean-Baptiste Morel

Publié le 08/04/2024

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Évaluer l’adéquation des candidats à un poste à l’aide de tests psychométriques : une tendance présente depuis plusieurs années en recrutement mais qui a évolué récemment.

En effet, les évaluations psychométriques de type ipsatif, c’est-à-dire à choix forcé, sont de plus en plus utilisées. Ils visent à identifier les aptitudes innées et les compétences comportementales clés des candidats et à déterminer si celles-ci correspondent au poste à pourvoir. Ils se distinguent ainsi des tests de personnalité qui identifient uniquement les principaux traits de personnalité des candidats.

L’une d’entre elles, le modèle québécois TRIMA, a attiré l’attention de Broyarde Sylvie Descloux en 2018. Une véritable révélation pour la spécialiste des ressources humaines. La même année, elle crée sa société Let’s Grow Up, basée à Payerne, et obtient la licence TRIMA lui permettant de mettre en œuvre le modèle en Suisse romande. Tradition, réflexion, imagination, médiation, action composent les cinq lettres de TRIMA correspondant à différents types de comportements.

“Ça m’a permis de comprendre que j’avais peut-être d’autres compétences”
Lionel Conus

Let’s Grow Up collabore actuellement avec une cinquantaine d’entreprises francophones dans le cadre de bilans de compétences, de recrutement et de cohésion d’équipe. C’est notamment le cas de la Communauté Régionale de la Broye (Coreb), du Réseau Social Santé de la Broye Fribourgeoise (RSSBF) et de la Banque Raiffeisen Région Marly-Cousimbert. Leurs représentants ont été récemment invités à une table ronde à Payerne, organisée par Sylvie Descloux, pour partager leur expérience.

“On ne peut pas tricher”

Lionel Conus, secrétaire régional de la Coreb, a pu tester ce modèle alors qu’il était encore secrétaire général à Estavayer : « Sylvie Descloux nous a présenté TRIMA, et j’ai décidé de jouer le jeu. C’était la première fois que je faisais une évaluation psychométrique avec laquelle on ne peut pas tricher. Pour Lionel Conus, ce questionnaire lui a permis de mieux se connaître. “Les résultats montrent qui nous sommes au fond, qui nous sommes dans le monde professionnel et qui nous aimerions apparaître.” Après quinze années passées dans le secteur public, il commence à réfléchir à la suite de sa carrière. « TRIMA m’a permis de comprendre que j’avais peut-être d’autres compétences, et cela m’a amené à me réorienter vers quelque chose de plus entrepreneurial. »

Ce modèle est également utilisé au sein de Coreb depuis 2023. « Dans le cadre de notre réorganisation, nous avons remis à toute l’équipe le questionnaire TRIMA pour orienter les personnes vers les bonnes fonctions », indique Lionel Conus. Grâce aux résultats des évaluations et à la connaissance des styles sociaux de chacun, il estime que le travail en équipe est plus efficace. Il met également en avant les compétences transversales que possèdent Christel Losey Mosimann, également secrétaire régionale du Coreb, et lui-même et qui ont pu être identifiées lors de leur recrutement au Coreb avec TRIMA.

“C’est un outil simple et puissant qui permet de mettre des mots sur les sentiments, ces fameuses compétences comportementales.”
Sylvie Descloux

Un bilan psychométrique qui se démarque pour Valérie Nicolet, directrice du RSSBF depuis 2023. « Je l’ai passé lors de mon recrutement. Il dure trois heures, est très complet et propose des questions assez surprenantes. J’ai été surpris de voir à quel point TRIMA a pu mettre en valeur mes compétences comportementales.

Pourquoi TRIMA ?

C’est tout à fait par hasard, en faisant des recherches sur internet, que Sylvie Descloux est tombée sur ce modèle créé en 1992 au Québec. « J’en connaissais d’autres lorsque je travaillais dans une grande entreprise, mais je cherchais quelque chose de différent. Ce modèle est révolutionnaire. C’est un outil simple et puissant qui permet de mettre des mots sur les sentiments, ces fameuses compétences comportementales. Elle indique que si TRIMA est très populaire dans les pays anglo-saxons, il est peu répandu en Europe et quasiment inconnu en Suisse.

Présidente de l’entreprise TRIMA et en visite en Europe, Suzanne Audet était également présente lors de la table ronde Let’s Grow Up. Elle explique ce qu’est une compétence comportementale : « C’est nous, notre ADN, nos origines et ce que nos parents nous ont transmis mais aussi l’environnement dans lequel nous avons grandi. Nous avons tous des comportements naturels face à des situations qui ne sont pas liées à nos compétences techniques. Des comportements que le modèle TRIMA met en avant afin d’identifier également les styles de leadership.

« Le bilan de compétences peut renforcer la confiance en soi »
Sébastien Wicht

Pour Sébastien Wicht, membre de la direction de Raiffeisen Région Marly-Cousimbert, il s’agit avant tout « d’une grille de lecture permettant de mieux comprendre la personne, mais elle doit être combinée avec d’autres éléments lors du recrutement. , notamment les compétences techniques. Il souligne que le bilan de compétences peut renforcer la confiance en soi, « savoir qu’on est au bon endroit et nous donner des outils pour avancer ».

 
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