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C’est justement l’anecdote partagée par le promoteur du Salon emploi et formation, qui se tient les vendredi 5 et samedi 6 avril, au centre commercial Laurier Québec, pendant les heures d’ouverture. « Un de mes exposants m’a raconté qu’un de ses visiteurs, qui ne savait pas du tout à quoi allait ressembler le salon, était venu acheter des bobettes avant de repartir. Et il a été embauché sur-le-champ par notre exposant», raconte Richard Grondin, président du réseau Fulljobs.ca, organisateur du salon.

Cet événement se démarque de ceux habituellement organisés dans les salles d’exposition, notamment par la clientèle qui visite les stands.

« Nous bénéficions d’un emplacement où transitent jusqu’à 200 000 personnes chaque semaine. Durant les deux jours où nous avons organisé le spectacle, nous avons estimé la fréquentation à environ 10 000 personnes.

— Richard Grondin, président du réseau Fulljobs.ca et promoteur du Salon Emplois et Formation

«Quand on l’organise dans un centre de congrès, il faut attirer les gens, alors qu’ici, ils viennent chez nous», ajoute celui qui prépare également un autre spectacle à Québec en octobre. Une édition montréalaise a également lieu en septembre.

« Nous essayons de maintenir le nombre d’exposants entre 50 et 60. J’ai accès aux trois étages de Laurier Québec. Mais cela ne sert à rien d’en avoir trop. Je préférerais avoir 60 exposants satisfaits de l’achalandage plutôt que 200 qui ne seraient pas satisfaits», affirme M. Grondin, qui précise que le salon actuel compte 52 stands.

Parmi ces exposants, plusieurs proviennent de ministères et de services publics. Mais les entreprises du secteur privé font également partie du groupe.

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Richard Grondin, président de Fulljobs.ca et promoteur du Salon Emplois et Formation, qui se tient à Laurier Québec. (Frédéric Matte/Le Soleil)

Des habitués

M. Grondin soutient que 90 % des exposants reviennent édition après édition, tant ils sont satisfaits. Selon lui, il ne reste que 12 emplacements disponibles pour le prochain spectacle québécois en octobre.

« Et beaucoup veulent être au même endroit, s’ils sont bien placés. Prenez par exemple ceux qui sont devant les escalators, ils veulent qu’on les y remette», raconte-t-il.

Les quelques exposants rencontrés par Le soleil tous ont confirmé les déclarations de M. Grondin. « Cela nous permet de faire des entrevues rapides avec des candidats potentiels et cela nous donne une bonne visibilité », explique Anik Descarries, associée d’affaires en ressources humaines chez AvJet/TSAS. Cette entreprise est spécialisée dans les services au sol dans les aéroports.

«C’est notre troisième spectacle ici et nous adorons l’expérience. Cela nous permet de récolter une centaine de CV et de préparer une banque de candidats lorsque nos postes seront disponibles à l’automne », ajoute-t-elle en précisant que leur stand est réservé pour le salon d’octobre.

Martin Bergeron, directeur des ressources humaines chez Papiers White Birch, est du même avis. « Cela nous fait connaître et nous établissons des contacts. Nous rencontrons même des retraités », raconte-t-il.

« Dans de nombreux cas, lorsqu’une femme fait ses courses dans un magasin, son partenaire vient à notre rencontre. C’est là qu’on s’en procure», ajoute M. Bergeron.

Une différence qui se ressent

Karina Jackson, responsable de la communication chez BD, n’a que de bons mots pour souligner la différence du Salon de l’Emploi et de la Formation. « Nous allons vers les gens et nous ratissons un réseau plus large que dans les salons traditionnels », dit-elle.

Même si une centaine de personnes viennent rencontrer les gens de BD, ils ne repartent pas les bras chargés de CV. «Nous invitons les gens à utiliser nos plateformes numériques pour postuler», précise Mme Jackson.

Certains exposants en sont à leur première expérience, comme le Centre de services scolaire de la Moyenne-Côte-Nord, dont le siège social est à Havre-Saint-Pierre. «Nous sommes venus ici pour recruter du personnel», explique Sheila Cormier, enseignante mentor au centre de services scolaire. « En tant que localité de la région, nous prenons soin des personnes qui souhaitent venir travailler avec nous, tant sur leur territoire que dans leur vie quotidienne. »

«Si on a un candidat local qui décroche un emploi chez nous, on peut dire que c’est mission accomplie», affirme Meggie Poulin, coordonnatrice des ressources humaines chez Machitech Automation, à Saint-Marc-des-Carrières. L’entreprise est spécialisée dans les solutions de découpe automatisée pour le secteur manufacturier.

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Les exposants rencontrés au Salon Emploi et Formation estiment qu’ils rencontreront chacun une centaine de candidats potentiels durant les deux jours de l’événement. (Frédéric Matte/Le Soleil)

Un spectacle « toute l’année »

En plus des kiosques du Salon Emploi et Formation, les exposants bénéficient d’une vitrine qui dure toute l’année. « Avec notre site Fulljobs.ca, les exposants sont exposés pendant un an. Les candidats à la recherche d’un emploi peuvent même discuter directement avec les employeurs », conclut M. Grondin.

Le prochain Salon québécois de l’emploi et de la formation aura lieu les 4 et 5 octobre prochains, à Laurier Québec. Celui de Montréal sera présenté les 25 et 26 septembre au Complexe Desjardins.

 
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