ce qu’il faut savoir avant la rencontre Etat-Métropole sur les transports en commun

ce qu’il faut savoir avant la rencontre Etat-Métropole sur les transports en commun
Descriptive text here

Cependant, comme elle l’a annoncé dans Provence le 24 novembre, elle entendait présider cette réunion pour «réunir tout le monde autour de la table et valider les projets« . C’est-à-dire tenter de résoudre les tensions entre la Métropole, présidée par Martine Vassal (DVD), et la mairie de Marseille, dirigée par Benoît Payan (DVG). Et accélérez un peu le rythme : le conseil d’administration du GIP ne s’est pas réuni depuis 18 mois alors même que ses statuts prévoient… au moins deux réunions par an. Une fois que ce n’est pas l’usage, cela devrait avoir lieu non pas à la préfecture mais au dépôt RTM de La Rose (13e). Comme symbole : c’est de là que partait le premier métro marseillais en 1977.

Comment ça fonctionne

Ces longues éclipses entre les réunions du GIP ont fait leur effet : malgré ses revendications en matière de désenclavement des quartiers nord, reprenant le leitmotiv présidentiel, l’État laisse la gestion des opérations à la Métropole sur les 15 projets retenus (dont un troisième hors de Marseille). ). Alors qu’il dispose de 55 % des voix (contre 45 % à l’EPCI). Contrairement à la Société des écoles publiques de Marseille, dédiée à recevoir 400 millions d’euros de subventions de l’État, le GIP ne dispose pas de fonds propres. L’organisme fonctionne simplement comme le lieu où est arbitrée la participation financière de l’État. Certes, le gros investissement du plan marseillais d’un milliard d’euros (256 millions d’euros de subvention et 744 millions d’avances remboursables) est destiné à financer entre 30 et 50 % des projets au nord de la ville. Mais par le jeu des vases communicants, dans son budget « transports », la Métropole peut réorienter ses propres investissements vers d’autres projets, comme le tramway des Catalans. Ce qui irrite la majorité municipale de gauche, plus désireuse de voir réussir celle qui ira du boulevard Longchamp à Plombières.

Même si on arrêtait le tramway des Catalans, celui en direction de Belle-de-Mai n’irait pas plus vite. Il y a des délais incompressibles», raconte régulièrement Martine Vassal. “L’État contribue à hauteur d’un milliard d’euros sur les trois milliards que représentent les 15 projets. Dans tous les cas, la Métropole apportera le même montant. C’est une histoire de symbolique, voulue par le Président de la République à l’égard des quartiers nord.», juge un expert du dossier. Cela n’est pas contesté au cabinet du ministre, tout en apportant une nuance : «Ce n’est pas un spectacle si les projets vers les quartiers nord sont effectivement réalisés. L’argent de l’État a contribué à tout accélérer

Que peut-il en ressortir

A la veille de la réunion de ce mercredi, les collectivités partenaires, comme la Ville de Marseille – première commune concernée par ces investissements – n’avaient toujours pas reçu d’ordre du jour. Sans nouvelles, les maires de secteur du Printemps Marseille Sophie Camard (1e-7e), Anthony Krehmeier (2e-3e), Didier Jau (4e-5e) et Olivia Fortin (6e-8e) ont écrit mardi à Martine Vassal. Difficile, dans ces conditions, d’anticiper des discussions sur des projets à plusieurs dizaines de millions d’euros. Début janvier, avant l’annulation de la première réunion, Martine Vassal promettait «publicité« . Est-ce toujours d’actualité ? La Métropole n’a pas souhaité communiquer cette fois-ci. Peut-être parce que l’Etat, qui contrôle l’agenda, préfère faire passer d’abord le message que les projets déjà lancés avancent.»Peu de gens savent qu’à partir de 2025, six des quinze projets du volet mobilité seront livrés, comme la première phase du tramway Nord-Sud, le BHLS 4 ou le Valtram.», souligne le cabinet de Sabrina Agresti-Roubache.

Et les chicayas ?

En novembre, Sabrina Agresti-Roubache se faisait passer pour l’arbitre des chicayas marseillaises. Alors, entre les deux chefs d’exécutifs locaux, qui se disputent depuis des semaines sur « l’affaire » des 200 millions d’euros d’aide du Département à la mairie, on rivalise d’amabilité envers le ministre. Benoît Payan a ainsi fait envoyer à Paris un drapeau bleu et blanc marseillais, pour décorer le bureau du secrétaire d’État. Chez Martine Vassal, on rappelle que son mari Jean-Philippe Agresti, ancien doyen de la faculté de droit d’Aix, était tête de liste du candidat LR dans les 4e-5e arrondissements, aux élections municipales de 2020. Pour autant, le natif de Félix-Pyat ne compte pas jouer les juges de paix. “Ce n’est pas au ministre de venir dire qui a raison ou tort entre Payan et Vassal», assure-t-on Place Beauvau.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Clay and Friends et leur groove aérobie enflamment le MTelus – Sorts-tu ? – Médias pour les sorties culturelles à Montréal et Québec – .
NEXT Les murmures de lundi : les adieux prodigieux d’Eric Frechon au Bristol, Benjamin Collombat au Château de Courcelles, les Gautier et leur Auberge de la Give, les nouveaux Relais & Châteaux de Drisco à Tel Aviv et l’ascension de Tomer Tal, les débuts de Philippe Mille nouvelle façon