Hannah Wicklund chez Esco | Un artiste plein de talents en plein épanouissement – ​​Vous sortez ? – Médias pour les sorties culturelles à Montréal et Québec – .

Dans le cadre de sa tournée Tournée mondiale de l’enfer dans le couloir, la talentueuse Hannah Wicklund est passée chez Esco ce samedi et nous a offert une belle prestation, devant une salle bondée et surchauffée. La jeune femme nous a montré à la fois la maîtrise de sa guitare et sa magnifique voix.

Hannah Wicklund est une jeune femme pleine de talents : elle a une belle voix puissante et un jeu de guitare impressionnant, avec un visage d’ange comme Taylor Swift. Elle est accompagnée d’un groupe très solide composé d’un claviériste, d’un bassiste et d’un batteur. Ils sont extrêmement efficaces, tout en mettant en valeur leur leader.

Wicklund, à 27 ans, apparaît comme une Source d’inspiration positive avec bon nombre de jeunes femmes au premier rang qui connaissent toutes ses chansons. J’ai hâte d’entendre la prochaine génération d’héroïnes de la guitare rock !

« Cette chanson me fait toujours pleurer ! » »

Si Wicklund touche la jeune génération, elle touche aussi d’autres âges, comme l’homme d’une soixantaine d’années à côté de moi : tandis que le guitariste entame quelques chansons en solo, l’homme nous avait prévenus et il ne peut retenir ses larmes au son de Amour perdu.

Ce qui fascine également chez Wicklund, c’est son aisance sur scène. Et quelle voix ! Une puissance à la Janis Joplin, moins rauque, avec des inflexions qui me rappellent Pat Benatar.

Son jeu de guitare très rock est inspiré et techniquement impeccable, avec des traces très bien assimilées de Jimi Hendrix, Jeff Beck et Tom Petty, tout en gardant une approche personnelle. En revanche, j’aime moins certains effets de guitare d’une autre époque, notamment le boîte de discussion qui a fait les beaux jours de Peter Frampton avec son insupportable Est-ce que tu te sens comme moi. Au vu des cris générés par l’effet, le côté ringard de la chose semble s’être estompé avec le temps. Heureusement, Wicklund fait preuve de retenue et utilise ces effets avec bonté et parcimonie.

Si Hannah Wicklund a digéré toutes ses influences rock classique pour insuffler un nouveau souffle au genre, elle nous livre encore un certain nombre de morceaux très formatés pour Spotify, avec une alternance couplet/refrain simple et brève, oscillant autour d’une durée de 2 minutes 30. Il y a aussi cette tendance à jouer systématiquement doucement sur les couplets puis rugir sur le refrain. Au final, son répertoire semble parfois générique, alors que le potentiel artistique de Wicklund est évident. Nous lui souhaitons de trouver des compositions plus originales et personnelles à la hauteur de ses capacités fascinantes.

Steve Creep et les Wildcards

C’est la première fois qu’un concert à l’Esco commence à l’heure, et j’ai donc raté les premières minutes du groupe d’ouverture, Steve Creep et The Wildcards.

Le groupe montréalais livre du power rock imprégné des années 90 et c’est plutôt bien réalisé. La voix de Steve Creep est proche de celle d’Eddie Vedder. Le bassiste a un son trop gros qui prend un peu trop de place, à la manière d’un John Entwistle moins mélodique. On y retrouve des solos à deux guitares bien travaillés et leurs titres ne sont pas sans rappeler Nickelback.

Si la musique du groupe n’est pas inoubliable, j’avoue avoir été charmé par leur titre Loisir pas cher/Cuir noir.

 
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