Mandats d’arrêt contre le chef de l’armée russe et ancien ministre

Mandats d’arrêt contre le chef de l’armée russe et ancien ministre
Mandats d’arrêt contre le chef de l’armée russe et ancien ministre

Mandats d’arrêt émis contre le chef de l’armée russe et un ancien ministre

Publié aujourd’hui à 13h11 Mis à jour il y a 9 minutes

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La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé mardi avoir émis des mandats d’arrêt contre le chef d’état-major russe Valery Gerasimov et l’ancien ministre russe de la Défense Sergueï Choïgu.

Ils sont tous deux accusés d’être responsables de crimes de guerre consistant à diriger des attaques contre des biens civils et à causer des dommages accidentels excessifs à des civils, ainsi que du crime contre l’humanité consistant en « actes inhumains », selon le communiqué. la CPI dans un communiqué de presse.

La CPI, qui siège à La Haye, estime « qu’il existe des motifs raisonnables de croire que les deux suspects portent la responsabilité des frappes de missiles menées par les forces armées russes contre les infrastructures électriques ukrainiennes entre le 10 octobre 2022 au moins et le 9 mars au moins ». , 2023.

Elle considère en outre « qu’il existe des motifs raisonnables de croire que les frappes alléguées étaient dirigées contre des biens civils et que, pour des installations qui auraient pu être considérées comme des objectifs militaires au moment des événements, les dommages civils accessoires attendus auraient été manifestement excessifs par rapport à l’avantage militaire attendu.

« Avantage militaire »

Le tribunal a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine en mars de l’année dernière, une décision rejetée par Moscou. En réponse, la Russie a émis son propre mandat d’arrêt contre le président de la CPI.

Ce tribunal ne dispose pas de sa propre force de police pour exécuter les mandats d’arrêt. Pour les mettre en œuvre, elle s’appuie sur les systèmes judiciaires de ses 124 États membres.

En théorie, toute personne faisant l’objet d’un mandat d’arrêt devrait être arrêtée si elle se rend sur le territoire d’un État membre.

M. Poutine s’est rendu à l’étranger, notamment au Kirghizistan, en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, qui ne sont pas membres de la CPI. Il a cependant manqué une réunion des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) en Afrique du Sud, qui auraient théoriquement été contraints d’exécuter le mandat.

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