un défi économique et environnemental mondial – VivAfrik

un défi économique et environnemental mondial – VivAfrik
un défi économique et environnemental mondial – VivAfrik

Le monde se mobilise pour restaurer les terres dégradées et renforcer la résilience face à la sécheresse à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement. De nombreuses initiatives locales et internationales sont mises en œuvre pour reboiser, revitaliser les sols et promouvoir des pratiques agricoles durables. Les gouvernements, les organisations environnementales et les citoyens unissent leurs forces pour sensibiliser le public aux enjeux climatiques et encourager des actions concrètes. Ces efforts collectifs visent non seulement à protéger notre planète, mais également à garantir un avenir plus sûr et plus prospère aux générations futures.

Des statistiques alarmantes illustrent l’urgence d’agir pour préserver les écosystèmes, la sécurité alimentaire et l’avenir de la planète. En effet, 40 % des terres émergées de la planète sont déjà dégradées, selon la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD). Cela équivaut à environ 3 milliards d’hectares, soit une superficie plus grande que la Chine. Cette dégradation touche directement la moitié de la population mondiale, soit environ 4 milliards de personnes. Outre ses répercussions humaines, cette perte de terres fertiles entraîne une réduction drastique de la biodiversité, la disparition d’espèces végétales et animales et une réduction des ressources naturelles disponibles. Les écosystèmes fragiles, tels que les mangroves et les forêts tropicales, subissent une pression croissante de la déforestation et de l’exploitation minière, intensifiant ainsi les effets du changement climatique. Face à ce constat, des actions concertées à l’échelle internationale sont essentielles pour inverser cette tendance et protéger les générations futures de ses impacts dévastateurs.

Par ailleurs, les sécheresses ont augmenté de 29% depuis 2000. Ce phénomène contribue à aggraver la dégradation des terres et à réduire la production agricole, menaçant ainsi la sécurité alimentaire des populations les plus vulnérables. Les sécheresses prolongées affectent non seulement les cultures, mais entraînent également une diminution des ressources en eau, ce qui a un impact sur la production animale et, par conséquent, sur les moyens de subsistance de nombreux agriculteurs. Sans action urgente, les sécheresses pourraient toucher plus des trois quarts de la population mondiale d’ici 2050, exacerbant ainsi les crises humanitaires. Si la tendance ne s’inverse pas, la sécheresse risque de transformer plus de 75 % de la planète en désert aride d’ici 2050, ce qui provoquerait des déplacements massifs de populations en quête de meilleures conditions de vie, augmentant ainsi la pression sur les zones non directement touchées.

Par ailleurs, la dégradation des terres représente un gouffre économique considérable de l’ordre de 44 000 milliards de dollars, soit la moitié du PIB mondial, nuisant à l’avenir économique de nombreux pays. Cette dégradation affecte non seulement l’agriculture en réduisant la productivité des sols, mais entraîne également de graves conséquences environnementales telles que la perte de biodiversité, l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et l’aggravation des effets du changement climatique. . Les communautés rurales, qui dépendent largement de la terre pour leurs moyens de subsistance, sont particulièrement vulnérables, ce qui entraîne une migration forcée et accentue les inégalités sociales et économiques.

Il n’est pas possible de remonter le temps, mais il est possible de faire pousser des forêts, de raviver les sources d’eau et de restaurer la fertilité des sols. En plantant des arbres et en prenant soin de notre environnement, nous pouvons créer un héritage durable pour les générations futures. Les forêts ne fournissent pas seulement de l’oxygène ; ils abritent également une incroyable biodiversité et jouent un rôle crucial dans la régulation du climat. Quant aux sources d’eau, leur restauration est essentielle pour assurer un approvisionnement à long terme en eau douce, besoin fondamental pour toute forme de vie. De même, restaurer la fertilité des sols favorise une agriculture plus productive et durable, créant ainsi un équilibre entre l’homme et la nature.

Face à cet immense défi, la Journée mondiale de l’environnement lance un appel à la mobilisation collective. Il est temps d’agir et d’investir dans la restauration des terres pour un avenir durable.

Partout dans le monde, les forêts stockent encore l’équivalent de près d’un milliard de tonnes de carbone. Pour ajouter à ce chiffre l’équivalent de « 500 milliards de tonnes de CO2 soit 136 milliards de tonnes de carbone, il faudrait augmenter le couvert forestier de 14 % ». D’autre part, l’Institut de l’environnement de Stockholm estime que la restauration des forêts dans les zones tropicales à elle seule pourrait absorber 220 à 330 milliards de tonnes de CO2. Ces chiffres impressionnants soulignent l’importance cruciale de la préservation et de la restauration des forêts pour lutter contre le changement climatique. En effet, les arbres jouent un rôle essentiel en absorbant le dioxyde de carbone de l’atmosphère et en le stockant sous forme de biomasse, ce qui contribue à réduire l’effet de serre. En plus de leur fonction de puits de carbone, les forêts sont également des habitats vitaux pour une biodiversité inestimable et fournissent des services écosystémiques essentiels, tels que la régulation des cycles de l’eau et la protection des sols. (Source : ONU UNICEF, WEKA, UNPE)

 
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