Le Washington Post révèle que les services secrets américains craignent un événement de l’ampleur de l’assaut du Capitole en cas de défaite de Donald Trump. Sur place, devant la Maison Blanche mais aussi le Capitole ou devant l’Observatoire naval où devrait résider Kamala Harris, des clôtures métalliques de 2,5 mètres de haut bloquent le passage. Des mesures similaires ont été prises en Floride, à proximité du palais des congrès de West Palm Beach où Donald Trump prévoit de tenir sa soirée électorale.
«Je prendrai les armes s’il le faut» : des pro-Trump déterminés à se battre en cas de victoire de Kamala Harris à l’élection présidentielle américaine
Télégramme, plateforme de mobilisation et appels à la violence
A côté de ces barrières et même si le chef de la police de Washington affirme ne craindre aucun excès, le New York Times révèle que des groupes d’extrême droite utilisent la plateforme Telegram pour organiser des actions dans le monde réel. Encouragés à surveiller les bureaux de vote et à « défendre leurs droits », certains partisans de l’ancien président Donald Trump diffusent des messages appelant à contester les votes dans les zones démocrates. Des images d’hommes armés sont partagées pour recruter de nouveaux membres, tandis que des théories du complot circulent selon lesquelles toute victoire autre que celle de Trump serait une « injustice digne d’une révolte ».
L’analyse du New York Times indique que ce réseau de chaînes Telegram regroupe plus de 500 000 membres. Ils sont actifs depuis la défaite de Donald Trump aux élections de 2020. Les messages provenant de douze États, dont des États clés comme la Pennsylvanie, la Géorgie et le Michigan, ont diffusé massivement de la désinformation et des images violentes, alimentant les tensions à travers le pays. l’approche des élections.