Biden pose pour la première fois les conditions d’une aide militaire à Israël

Biden pose pour la première fois les conditions d’une aide militaire à Israël
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Un haut responsable américain a confirmé sous couvert d’anonymat la suspension la semaine dernière d’un transfert vers Israël de « 1 800 bombes de 2 000 livres (907 kg) et 1 700 bombes de 500 livres (226 kg) » utilisées pendant la guerre. .

Plus tôt cette semaine, l’armée israélienne a déployé des chars à Rafah et pris le contrôle du poste frontière avec l’Égypte, coupant ainsi la principale porte d’entrée aux convois d’aide humanitaire vers le territoire palestinien assiégé.

L’autre point de passage près de Rafah, celui israélien de Kerem Shalom, qui avait été fermé dimanche après des tirs revendiqués par le Hamas, a été visé mercredi par des tirs de roquettes peu après sa réouverture, a annoncé l’armée.

Des prises de vue « ininterrompues »

Les soldats israéliens ont poursuivi mercredi leurs « opérations ciblées du côté de Gaza, au point de passage oriental de Rafah », sur la base d’informations faisant état de « terroristes opérant dans la région ».

“Il y a des tirs d’artillerie israéliens continus et aveugles sur l’est et le centre de Rafah, qui ont fait de nombreux morts et blessés et visent les étages supérieurs des immeubles résidentiels”, a-t-il déclaré à l’AFP. Ahmed Radwan, responsable de la défense civile à Gaza.

« Nous avons très peur. L’armée d’occupation continue de tirer des obus sans discernement sur les quartiers de l’est de Rafah, en plus d’une intensification des frappes aériennes”, a déclaré à l’AFP Mouhanad Ahmad, un habitant de la ville. Qishta. “Même les zones présentées comme sûres par l’armée israélienne sont bombardées”, a-t-il ajouté.

La fermeture des points de passage et les opérations militaires à Rafah font craindre une aggravation de la crise humanitaire.

Les hôpitaux du sud de Gaza n’avaient plus que « trois jours de carburant » mercredi, « ce qui signifie qu’ils pourraient bientôt cesser de fonctionner », a prévenu le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Un médecin urgentiste britannique, James Smith, en mission dans le sud de Gaza, a décrit une situation sanitaire « catastrophique » et une odeur « omniprésente » d’eaux usées dans les hôpitaux, dont plusieurs ont été ravagés par les combats et les grèves.

Cette guerre a éclaté le 7 octobre lorsque des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque contre Israël, sans précédent dans l’histoire de ce pays, qui a fait plus de 1.170 morts, principalement des civils, selon un bilan de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes. .

Plus de 250 personnes ont été kidnappées et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l’armée.

En réponse, l’armée israélienne a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait jusqu’à présent 34 844 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

« Convergence » des points de vue

Au Caire, les négociations indirectes entre Israël et le Hamas, via des pays médiateurs (Qatar, Egypte et Etats-Unis), ont repris mercredi matin pour tenter de parvenir à un compromis sur une trêve et éviter un assaut à Rafah.

Elles se sont encore poursuivies mercredi soir, selon le média Al-Qahera News, proche des renseignements égyptiens, qui fait état d’une « convergence » de vues sur certains points.

A Jérusalem, Benyamin Netanyahou a rencontré mercredi le directeur de la CIA, William Burns, pour discuter d’une éventuelle « pause » des opérations militaires dans le sud de la bande de Gaza en échange de la libération des otages, selon un responsable israélien.

Lundi, quelques heures avant le déploiement des troupes israéliennes à Rafah, le Hamas a donné son feu vert à une proposition présentée par les médiateurs.

Ceci, selon un leader du mouvement, Khalil al-Hayya, comprend une trêve en trois phases, chacune d’une durée de 42 jours, comprenant un retrait israélien du territoire ainsi qu’un échange d’otages détenus à Gaza et de Palestiniens détenus par Israël, dans le but d’un « cessez-le-feu permanent ».

Israël a répondu que cette proposition était “loin de ses exigences” et a réitéré son opposition à un cessez-le-feu définitif aussi longtemps que le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu’il considère comme une organisation terroriste ainsi que les Etats-Unis et l’Union européenne, ne serait pas vaincu.

Benyamin Netanyahou a indiqué avoir demandé à sa délégation au Caire de « continuer à être ferme sur les conditions nécessaires à la libération » des otages et « essentielles » à la sécurité d’Israël.

 
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