à 19 ans, plus de 4 000 km à vélo en toute autonomie

à 19 ans, plus de 4 000 km à vélo en toute autonomie
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L’été dernier, Quentin Dethine a relevé le défi de relier Andenne à Athènes (environ 3 000 km) seul à vélo, en toute autonomie. Cet été, il ira plus loin puisqu’il envisage de rejoindre la capitale marocaine.

« J’ai envie de me dépasser encore plus et de découvrir d’autres endroits et même un nouveau continent ! Je traverserai notamment une partie de la France, je passerai par la côte ouest de l’Italie (Pise, Rome, Naples, Palerme et la Sicile) puis je prendrai le bateau pour la Tunisie. Je traverserai l’Algérie jusqu’à Oran pour enfin rejoindre le Maroc. il nous explique depuis l’Islande où il fait un road trip en bon aventurier qu’il est. Enfin j’espère pouvoir passer la frontière marocaine car cela semble compliqué. Je me renseignerai sur place et verrai si je dois reprendre le bateau pour l’Espagne et redescendre par le détroit de Gibraltar. Je ne suis pas trop inquiet !

Cent kilomètres par jour

Ce sera une question d’adaptation et d’adaptation, comme il l’a toujours fait. Avec ses années de scoutisme et les voyages qu’il partageait avec son papa, notamment en montagne, il a acquis un peu d’expérience et le bon sens requis pour ce type de voyage en solitaire. « J’ai établi mon itinéraire grâce à Google Maps, comme beaucoup de gens. Je l’ai complété avec ce que j’ai trouvé sur les forums et groupes de voyageurs, il ajoute. Bien entendu, le parcours n’est pas encore finalisé. Il y a des lieux et des itinéraires qui restent incertains et que je dois encore peaufiner.

Pour sa centaine de kilomètres quotidiens, il emportera de bonnes vieilles cartes routières et utilisera le GPS de son smartphone si besoin.

Dans son sac à dos, il emportera également quelques vêtements, de la nourriture sèche et lyophilisée pour une vingtaine de jours ainsi que du matériel de couchage. « Je vais réfléchir à ce qui sera le plus adapté : une tente, un hamac, une bâche que j’accrocherai à mon vélo pour en faire un abri… Ce qui est sûr c’est que je prendrai moins de place que l’été dernier, annonce Quentin. Le vélo est déjà lourd donc je veux essayer d’être le plus léger possible. Je serai équipé pour la pluie mais je m’attends à ce qu’il fasse plus chaud que lors de mon précédent voyage.

Cette fois, il aimerait aussi expérimenter d’autres moyens d’hébergement et dormir davantage chez l’habitant. « C’est un endroit plus vivifiant pour passer une nuit et il a plus de saveur que dans un hôtel. Mais je ne veux pas non plus profiter de l’hospitalité des gens. Un petit bout de jardin me suffit amplement.

Quentin ne sait pas à ce stade combien ce voyage lui coûtera mais il dispose de quelques économies, suffisantes pour écarter d’éventuels soucis financiers.

Attaqué par des chiens

Quentin animera un camp scout en juillet et débutera cette nouvelle aventure le 2 août. »Je vais m’accorder une journée de repos avant le grand départ ! Il compte sur un mois et demi à deux mois pour réaliser son voyage.

« C’est une période de la vie où nous avons beaucoup de temps. Je veux vivre à 100% et tenter le plus d’expériences possible, il confie. Je commence la rhéto en septembre et je vais certainement rater quelques cours mais je pense que mon école, l’institut Sainte-Begge à Andenne, est compréhensive. Certains professeurs avaient eu de mes nouvelles pendant et après mon premier voyage, et ils ont trouvé ça génial !

En chemin, il ne compte pas traîner. « Je suis satisfait des paysages qui se trouvent sur mon parcours. J’ai envie d’avancer, ça fait partie du challenge ! Mais évidemment, il sera impossible de ne pas s’arrêter dans des villes incontournables comme Rome, Naples, Tunis ou Alger.»

Et ce ne sont pas les coups durs ou les imprévus qui mettent à mal sa motivation et son optimisme. En route pour Athènes en 2023, Quentin a été attaqué par une meute de chiens en Croatie, a subi une intoxication alimentaire qui l’a laissé alité pendant 24 heures et a eu ses deux pneus crevés. Malgré tout, il a tenu bon.

« Loin de tout, je n’avais pas le choix de me lever et de continuer ! C’est ce qui me tient aussi à cœur dans ce projet : le fait de sortir de ma zone de confort, d’être seul, de découvrir et de se débrouiller, il continue. Mes parents s’inquiètent de mon départ mais ils me soutiennent. Lors de mon précédent voyage, je leur donnais des nouvelles tous les jours pour les rassurer.

C’est un grand défi personnel. Probablement pas le dernier. « J’aime l’idée de voyager avec mon mobil-home pendant deux mois ! Au diable les bagages lourds, Quentin nous prouve qu’on peut voyager très loin avec peu et de manière écolo.

 
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