Biden réitère à Netanyahu son opposition à une offensive terrestre à Rafah

Biden réitère à Netanyahu son opposition à une offensive terrestre à Rafah
Biden réitère à Netanyahu son opposition à une offensive terrestre à Rafah

Biden avait déjà déclaré au Premier ministre israélien en avril qu’une invasion de Rafah serait une « erreur », et Washington a clairement indiqué qu’il ne soutiendrait pas une offensive sans un plan crédible pour protéger les civils qui s’y abritent.

“Le président a réitéré sa position claire sur Rafah”, a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué faisant état d’un appel téléphonique lundi entre les deux dirigeants.

Lors de cet appel, M. Netanyahu a également “accepté de faire en sorte que le point de passage de Kerem Shalom soit ouvert à l’aide humanitaire pour ceux qui en ont besoin”, a ajouté la Maison Blanche, alors qu’Israël a fermé ce point de passage clé à la frontière avec Gaza après des tirs de roquettes. dimanche par le Hamas.

Cet appel téléphonique intervient alors que le président américain reçoit lundi à la Maison Blanche le roi Abdallah II de Jordanie, un allié clé.

Rafah, à la limite sud de la bande de Gaza, a été transformée en un gigantesque camp de réfugiés abritant, selon l’ONU, 1,2 million de Palestiniens, soit la moitié de la population du territoire, pour la plupart des personnes déplacées.

Israël a lancé lundi une opération visant à évacuer des dizaines de milliers de familles palestiniennes de la ville orientale de Rafah.

Malgré les condamnations internationales, le Premier ministre israélien a promis de lancer cette offensive, qu’il estime indispensable pour détruire les derniers bataillons du mouvement islamiste sur le territoire palestinien.

“Nous continuons de croire qu’un accord de libération des otages est le meilleur moyen de préserver la vie des otages et d’éviter une invasion de Rafah, où plus d’un million de personnes ont cherché refuge”, indique le communiqué. matin un porte-parole du Conseil national de sécurité.

Les nouveaux pourparlers samedi et dimanche au Caire se sont heurtés à l’intransigeance des deux camps.

Le Hamas continue d’exiger un cessez-le-feu définitif tandis qu’Israël promet de détruire le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza.

Les discussions sur une trêve devaient se poursuivre lundi au Qatar, principal pays médiateur, où est attendu le directeur de la CIA, William Burns.

La question reste de savoir ce que feront les États-Unis, principal fournisseur d’armes d’Israël, si M. Netanyahu poursuit cette offensive à Rafah.

Le président américain a prévenu qu’il lui serait demandé, si nécessaire, de « modifier » sa politique à l’égard d’Israël, mais sans préciser de quelle manière.

Il a lancé cet avertissement après la frappe israélienne du 1er avril visant un convoi de l’ONG américaine World Central Kitchen à Gaza, tuant sept humanitaires.

Joe Biden, en pleine campagne pour sa réélection à la Maison Blanche, est critiqué pour son soutien inconditionnel à Israël.

Près de 90 députés démocrates américains l’ont exhorté vendredi dernier à envisager de suspendre les ventes d’armes à Israël si le gouvernement israélien ne change pas la façon dont il mène la guerre contre le Hamas.

Le déjeuner de Biden avec le roi de Jordanie, un allié clé des États-Unis au Moyen-Orient, sera probablement axé sur les pourparlers de cessez-le-feu et la situation à Rafah.

La réunion se déroule en privé, à huis clos.

La Jordanie, qui entretient des relations diplomatiques avec Israël et compte une importante population palestinienne, est particulièrement sensible aux tensions au Moyen-Orient.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s’est récemment rendu dans le royaume, alors qu’un premier convoi d’aide humanitaire jordanienne partait vers la bande de Gaza, via un passage nouvellement ouvert par Israël.

À la mi-avril, Amman a abattu des drones iraniens tirés sur Israël. Tout en travaillant avec les États-Unis, le royaume souhaite éviter d’être affecté par un éventuel conflit.

 
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