comment les fraudeurs profitent du système

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Les modes opératoires utilisés par les fraudeurs sont nombreux, mais trois stratagèmes majeurs sont privilégiés. C’est ce que montre la vie de tous les jours L’économiste dans son édition du lundi 6 mai, dans une analyse décryptant les cas de fraude à l’assurance au Maroc. Au total, la fraude à l’assurance représente plus de 260 millions de dirhams du volume d’affaires des compagnies.

Tout d’abord, il y a fraude lors de la souscription du risque. Ce sont des pratiques récurrentes qui consistent à réduire le montant de la prime. « Certains assurés se livrent à une usurpation d’identité, d’autres ont recours à de fausses déclarations ou à une situation de risque erronée. D’autres encore optent pour la fausse déclaration des sinistres antérieurs, ou la réduction de la dangerosité du risque. nous lisons.

Il y a ensuite les partisans de la fraude en cas de catastrophe. Cette catégorie exagère généralement le montant de la perte. C’est la pratique la plus courante au Maroc. « Cela consiste à demander ou acheter une facture plus élevée à un mécanicien, un dentiste/prothésiste ou un opticien… Dans cette même catégorie, certains projettent une catastrophe avec toute la mise en scène. Ce type de délit implique souvent un tiers qui fournit un alibi à l’assuré en cas d’éventuelle enquête. Dans ce même mode de fonctionnement, certains assurés vont jusqu’à provoquer un sinistre (accident, incendie, vol…) »expliquer L’économiste.

Une autre pratique consiste à profiter de la survenance d’une catastrophe pour obtenir réparation des dommages antérieurs.

Des secteurs spécifiques sont particulièrement appréciés des fraudeurs. Il y a l’incendie, où la fraude consiste à précipiter délibérément la survenance d’un sinistre afin d’obtenir une indemnisation. Il existe aussi et surtout des dossiers frauduleux d’accidents de la route qui volent chaque année 4 à 5 % du chiffre d’affaires du secteur.

Derrière ce business lucratif, il existe des réseaux organisés et des complicités à tous les niveaux du circuit (personnel médical, experts, certificats de complaisance, faussaires, etc.). En effet, selon nos sources, des bandes organisées établissent des devis à la demande et vendent de fausses factures.», lit-on encore.

Une autre pratique non moins courante détectée par certaines entreprises est le blanchiment d’argent. La technique consiste à injecter «argent sale» à travers les différents canaux d’assurance et de réassurance. Le but est de blanchir d’importantes sommes d’argent. Il s’agit généralement de pertes préméditées qui permettent de blanchir des fonds via une indemnisation.

 
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