«Nous ne nous attendions pas à cela» (vidéo)

«Nous ne nous attendions pas à cela» (vidéo)
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Méconnaissable. Ceux qui connaissaient le village ne le reconnaissaient pas. Huit mois après le séisme qui a durement frappé le Maroc le 8 septembre 2023, presque tout est à reconstruire dans le village d’Afensou situé dans l’Atlas, qui a pris des allures de village fantôme.

Les dégâts du tremblement de terre sont très impressionnants, nous ne nous attendions pas à celaconfie Nathalie Bertrand, professeur à l’Institut Notre-Dame d’Arlon. Deux maisons sur trois sont détruites, les gens vivent dans des camps, des containers, c’est très choquant à voir. J’avais l’impression d’être dans un camp de réfugiés.

Cela fait penser à un bidonville à la campagne. On se demande comment ils vont passer l’hiver en montagne, et ce pour une deuxième année », poursuit son collègue Jean-Jacques Guiot.

Quatorze étudiants d’Arlon et leurs professeurs se sont envolés pour un voyage solidaire de 5 jours au Maroc. Ils ont construit un canal d’irrigation pour acheminer l’eau jusqu’aux champs du village d’Afensou.

Tentes et conteneurs grâce aux dons

Grâce aux dons que nous avons pu récolter, le chef du village a pu acheter des tentes pour les personnes qui n’ont plus de logement ou qui ne sont pas aidées par l’État.raconte Lisa Cuvelier, rhétoricienne. J’imagine que ça doit être très compliqué de se reconstruire, dans un lieu qui n’est pas le sien.

L’année dernière, les étudiants de l’INDA se sont rendus au village pour construire un escalier menant à l’école. L’œuvre a résisté, mais n’est plus utilisée. Les habitants qui n’ont pas fui le village n’osent plus l’escalader. Ils ne vont plus de ce côté de la falaise.

Les gens sont partis pour la ville, ceux qui n’en avaient pas les moyens sont restés, dit Medhi, l’instituteur du village. Le problème c’est qu’il n’y a pas d’accès au village, les maisons ne sont plus habitables. Il n’y a eu qu’un seul mort dans le village lors du tremblement de terre, mais en moyenne entre cinq et dix personnes sont mortes par village.« .

Les familles restées réfléchissent à reconstruire le village ailleurs.

Les 10 000 € de dons récoltés par l’école d’Arlon (via des clubs philanthropiques et des particuliers) ont permis d’acheter des tentes et des containers pour loger des personnes n’ayant plus de toit au dessus de leur tête. “Nous espérons que ce provisoire ne restera pas définitifcommente Nathalie Bertrand. Tous les dons sont les bienvenus, les gens ont tout perdu.

Avec leur coeur

Si les élèves ont apporté la force de leurs bras, ils y ont surtout mis du cœur, notamment en divertissant les enfants, avec des jeux de danse, de coloriage et de football anthologiques.

Tout le monde a été très accueillant même si tout a été détruit par le tremblement de terre», confie Daelynn Cristinelli.

C’est avec tristesse que l’ensemble du groupe a laissé des villageois un peu moins démunis face à l’ampleur colossale de la tâche qui les attend, celle de la reconstruction.

Voulez-vous faire un don? BE50 0019 5932 4218, en communication tremblement de terre Maroc/inda

 
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