L’Arabie Saoudite dénonce l’échec de la communauté internationale à

L’Arabie Saoudite dénonce l’échec de la communauté internationale à
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L’Arabie saoudite a dénoncé dimanche l’échec de la communauté internationale face à la guerre à . Elle a également plaidé pour la création d’un Etat palestinien lors d’une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF) à Riyad.

“La situation à Gaza est clairement un désastre à tous points de vue, humanitaire, mais aussi un échec total du système politique existant à gérer la crise”, a déclaré le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhane, aux dirigeants et hauts responsables présents aux deux réunions. sommet d’une journée dans la capitale saoudienne.

Parmi les invités figurent le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et de hauts diplomates impliqués dans les efforts visant à mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas palestinien, comme le secrétaire d’État américain Antony Blinken attendu lundi à Riyad.

Alors qu’Israël s’apprête à lancer une opération terrestre à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza où s’entassent 1,5 million de Palestiniens, M. Abbas a exhorté depuis Riyad les Etats-Unis à intervenir pour empêcher une offensive, qui selon lui serait ” le plus grand désastre de l’histoire du peuple palestinien ».

“Nouvelle dynamique”

Plus tôt dans la journée, le ministre saoudien des Finances Mohammed al-Jadaan a mis en garde contre les conséquences économiques de la guerre à Gaza dans la région, appelant à une « désescalade ».

Les efforts diplomatiques en faveur d’une trêve dans les combats, combinés à la libération des otages, se sont intensifiés dimanche, le Hamas ayant annoncé qu’il donnerait lundi sa réponse à une proposition israélienne au Caire.

Samedi, le président du WEF, Borge Brende, a fait état d’une sorte de nouvelle dynamique dans les discussions autour des otages, et (…) d’une possible sortie de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons à Gaza’.

Israël n’est pas représenté au sommet, mais l’événement sera “l’occasion d’avoir des discussions structurées” avec des “acteurs clés”, a-t-il souligné lors d’une conférence de presse.

Blinken sur place

Le département d’Etat américain a indiqué que M. Blinken se rendra lundi à Riyad pour discuter notamment des “efforts en cours visant à parvenir à un à Gaza permettant la libération des otages”.

Dans ce contexte, le prince Faisal bin Farhane a affirmé que la reconstruction du territoire palestinien dévasté doit s’accompagner d’une solution politique durable au conflit.

“L’idée selon laquelle nous pouvons parler de demi-mesures et nous demander où iront les 2,5 millions d’habitants de Gaza sans réfléchir à la manière de garantir que cela ne se reproduise plus est manifestement ridicule”, a-t-il déclaré. -il déclare.

Projets saoudiens

Depuis des mois, l’Arabie saoudite travaille avec d’autres pays pour tenter de mettre fin au conflit qui menace d’engloutir la région et de faire dérailler son ambitieux programme de réformes Vision 2030.

La monarchie du Golfe, premier exportateur mondial de pétrole et poids lourd du monde arabe, mène également des discussions sur un éventuel accord de normalisation avec Israël, accompagnées d’un renforcement de son partenariat de sécurité avec Washington.

En septembre, le prince héritier et dirigeant de facto du royaume, Mohammed ben Salmane, s’était montré optimiste quant à la possibilité d’un tel accord lors d’un entretien avec Fox News, mais la guerre à Gaza a compliqué la situation, estiment les analystes.

Parallèlement, le royaume conservateur cherche à attirer investisseurs et touristes pour diversifier une économie encore très dépendante des hydrocarbures. Accueillir des événements internationaux comme le WEF lui permet de mettre en valeur les progrès réalisés tant sur le plan économique que social.

Cependant, des questions demeurent quant à la faisabilité de son ambitieux programme de réforme « Vision 2030 » et de ses mégaprojets tels que la mégapole futuriste NEOM.

En décembre, le ministre des Finances a reconnu que le calendrier de certains grands projets serait repoussé au-delà de 2030, sans préciser lesquels.

Riyad prévoit des déficits budgétaires jusqu’en 2026, et son économie a pratiquement stagné l’année dernière après des réductions de la production pétrolière. Mais son PIB non pétrolier a connu une croissance « très saine », à 4,4 %, a déclaré dimanche M. al-Jadaan.

/ATS

 
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