Mensonges et machinations
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D’appels dilatoires à des magistrats bienveillants, l’ex-président a jusqu’à présent réussi à repousser la menace de procès dans les affaires les plus menaçantes, de la tentative de vol des élections de 2020 à la rétention illicite de documents top secrets.
Au-delà du procès new-yorkais qui vient à peine de s’ouvrir, huit ans après les faits allégués dans l’affaire dite « Stormy Daniels », quelle probabilité de voir Donald Trump répondre enfin devant la justice, et malgré sa cascade d’appels, des actes qui lui ont valu lui des poursuites pénales pendant un an ? Le plus attendu des quatre dossiers, et celui qui reste le plus susceptible d’aboutir avant l’élection présidentielle de novembre, aurait pu – et sans doute dû – être le premier : le procès intenté par le ministère de la Justice, représenté par le procureur spécial Jack Smith. , pour les multiples mensonges et machinations que Trump a utilisées entre novembre 2020 et janvier 2021 pour tenter de voler sa victoire à son rival, Joe Biden, qui venait pourtant de le battre systématiquement dans les urnes.
Longtemps prévu pour s’ouvrir début mars à Washington, ce procès reste gelé
