Devant les caméras, le président américain assure Israël du soutien indéfectible des Etats-Unis afin de repousser les accusations de « faiblesse » face aux actions iraniennes. En coulisses, Washington et Téhéran communiquent activement pour éviter le pire et engager une désescalade concertée. Israël, en première ligne, doit encore accepter de soutenir ce subtil théâtre d’ombres.
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Correspondant aux États-Unis
Par Maurin PicardPublié le 14/04/2024 à 19h40
Temps de lecture : 3 minutes
Correspondant à New York
Le cœur battant du conflit actuel entre Israël et l’Iran est un imposant bâtiment blanc à la façade surlignée de jaune, sur l’avenue Sharifi Manesh à Téhéran. C’est là, dans le quartier résidentiel d’Elahieh, que se trouve l’ambassade de Suisse. Il y a aussi que, depuis le 21 mai 1980, Américains et Iraniens se transmettent des messages sous la garde de la «Section des intérêts étrangers» suisse, pour compenser la rupture des relations diplomatiques officielles. Depuis plusieurs jours, cette chaîne clandestine tourne à plein régime pour éviter le pire : un cycle infernal de grèves et de représailles susceptible d’embraser tout le Moyen-Orient.
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