Les maladies cardiovasculaires et la démence sont 2 enjeux majeurs de santé publique qui prouvent à travers les études, et via la santé cérébrovasculaire, qu’ils sont étroitement liés. L’un des principaux auteurs, le Dr Mozhu Ding, professeur de médecine environnementale au Karolinska Institutet, note qu’en ciblant les effets à long terme la santé cardiovasculaire grâce aux médicaments ciblant le système cardiovasculaire (antihypertenseurs, hypocholestérolémiants, diurétiques, anticoagulants),
Il est possible, grâce à ces médicaments, de réduire le risque de démence plus tard dans la vie.
L’étude analyse les données de santé et de prescription de 88 000 participants, âgés de plus de 70 ans, diagnostiqués avec une démence contre 880 000 témoins, indemnes de démence. Cette analyse révèle que :
- utilisation à long terme deantihypertenseurs, hypocholestérolémiants, diurétiques et anticoagulants est associé à un risque de démence de 4 à 25 % inférieur ;
- les combinaisons de ces médicaments exercent des effets synergiques encore plus protecteurs ;
- en revanche, les médicaments antiplaquettaires semblent « peut-être » liés à un risque plus élevé de démence : une explication possible serait le risque accru, avec ces médicaments, de microhémorragies cérébrales, associé à l’accélération du déclin cognitif.
L’approche préconisée par ces chercheurs est finalement « plus grand »voiture il recommande des associations médicamenteuses adaptées ciblant différemment le système cardiovasculaire– ce qui constitue une toute nouvelle manière de prévenir la démence.
Cependant, les chercheurs soulignent l’importance de mener des essais cliniques randomisés et contrôlés, pour mieux comprendre les mécanismes qui sous-tendent ces bénéfices cognitifs.
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