La Direction de santé publique de l’Estrie ouvre une enquête épidémiologique après qu’une citoyenne a signalé plusieurs cas de sclérose latérale amyotrophique (SLA) dans sa communauté.
Publié à 17h17
La Santé publique de l’Estrie décidera si une étude plus approfondie est possible après avoir vérifié ces informations. «Le but serait alors d’explorer les causes environnementales potentielles qu’il faudrait contrôler», précise le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre hospitalier universitaire de l’Estrie-Sherbrooke (CIUSSSE-CHUS), dans un courriel.
C’est une citoyenne de Windsor, Julie Dubois, qui a sonné l’alarme auprès de la santé publique après que son mari, aujourd’hui décédé, ait reçu un diagnostic de SLA pendant la pandémie, a rapporté mercredi le Journal de Montréal. La mère de quatre enfants aurait répertorié au moins 18 personnes ayant reçu un diagnostic de SLA dans la région de Windsor.
Avant d’entreprendre une étude plus approfondie, la Direction de santé publique de l’Estrie doit d’abord vérifier si un nombre anormal de personnes sont effectivement touchées dans la communauté en question, précise le CIUSSSE-CHUS. Cette étape préliminaire se déroulera sur plusieurs semaines.
Ce type d’étude serait « beaucoup plus complexe » et nécessiterait l’apport d’une diversité d’expertises, notamment en toxicologie, épidémiologie, géographie et géomatique, souligne le CIUSSSE-CHUS, prévenant que cette approche pourrait prendre jusqu’à plusieurs années. .
“A ce stade, il est beaucoup trop tôt pour avancer sur certaines hypothèses, nous souhaitons garder une vision large afin d’évaluer les différentes sources possibles”, ajoute-t-il.
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