un nouveau foyer à Saint-Pierre, “possible épidémie dans les prochaines semaines” à La Réunion

un nouveau foyer à Saint-Pierre, “possible épidémie dans les prochaines semaines” à La Réunion
un nouveau foyer à Saint-Pierre, “possible épidémie dans les prochaines semaines” à La Réunion

Dans son dernier point de surveillance du mardi 17 décembre, Santé publique a identifié quatre foyers actifs de transmission du chikungunya, dont un nouveau sur la Ligne des 400 à Saint-Pierre. Un passage au niveau épidémique « est possible dans les semaines à venir ».

Les cas autochtones de chikungunya continuent d’augmenter à La Réunion depuis fin août, une première depuis dix ans. Dans son dernier point de suivi, mardi 17 décembre, Santé publique France a enregistré 18 nouveaux cas en deux semaines, portant à 53 le nombre total de personnes infectées depuis la résurgence constatée le 23 août.

Invité de la Matinée du 1er mercredi 11 décembre, le professeur Xavier Deparis a déjà décrit la progression des arbovirus dans le département. « En une semaine, nous avons eu une dizaine de cas supplémentaires. Nous avons trois grands foyers actifs, à l’Hermitage, à l’Etang-Salé et à Grand-Bassin. Ce dernier, nous pensons pouvoir le sortir. Celui des Aigrettes, l’épidémie originelle est éteinte, il n’y a plus de cas depuis plusieurs semaines” a alors précisé le directeur de la Surveillance Sanitaire et de la Sécurité à l’ARS de La Réunion.

Mais ce sont désormais quatre foyers actifs à ce jour sur l’île, dont un nouveau à la Ligne des 400, entre Saint-Pierre et Le Tampon (trois cas), synonyme de dispersion géographique. Si les foyers de Grand Bassin et de l’Hermitage n’ont pas apporté de nouveaux cas ces deux dernières semaines, le virus semble circuler. « très actif » au foyer de l’Etang-Salé.

Ce qui fait dire à Santé publique France que l’île est confrontée à “une possible transition vers une épidémie dans les semaines à venir dans le cas où la circulation continue de s’intensifier et de s’étendre géographiquement”.

Même si le nombre total de cas reste à ce jour modéré, et l’impact sanitaire très limité (aucune hospitalisation signalée), le département doit s’attendre à une éventuelle épidémie. Dans ce contexte, le personnel médical est invité à prescrire “au plus vite après l’apparition des symptômes une analyse biologique permettant de confirmer ou d’infirmer le diagnostic.”

A noter également que les cas de dengue stagnent depuis deux semaines, avec 18 cas signalés depuis fin août dans les communes de Saint-Pierre, Saint-Joseph et Le Port.

Santé

 
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