5 choses à savoir sur le microbiote intestinal

5 choses à savoir sur le microbiote intestinal
5 choses à savoir sur le microbiote intestinal

Parmi les fonctions de ce microbiote intestinal, la première est la digestion. « Elle dégrade les aliments complexes que notre organisme est incapable de digérer seul : les fibres végétales, comme la pectine ou certains amidons, contenues dans les fruits, les légumes et les céréales », explique la Fondation pour la recherche médicale.

Une autre fonction majeure est l’entraînement du système immunitaire. Nous naissons avec un système immunitaire immature au niveau de l’intestin. « En s’installant progressivement, le microbiote va permettre au système immunitaire d’apprendre à différencier les micro-organismes « amis » des pathogènes. »

Cette flore intestinale participe également à la production de vitamine K et de certains types de vitamines B et jouerait un rôle dans la croissance, la satiété, la lutte contre la douleur, la sensibilité au stress et le contrôle des réactions inflammatoires.

3 – Le microbiote intestinal peut être déséquilibré

À l’âge adulte, la composition et le fonctionnement du microbiote sont relativement stables mais peuvent varier en fonction de l’alimentation mais également des traitements antibiotiques. Lorsque le microbiote est déséquilibré – perturbé dans sa composition et son fonctionnement – ​​on parle de dysbiose, par opposition à symbiose. Ceci est généralement passager. Mais un déséquilibre chronique du microbiote intestinal est parfois associé à une pathologie. C’est le cas par exemple de la maladie de Crohn, de la colite ulcéreuse ou de l’obésité.

4 – Le microbiote intestinal dialogue avec le cerveau

Par ailleurs, « l’axe intestin-cerveau » a été mis en évidence par plusieurs études qui montrent une relation directe entre le fonctionnement du cerveau et l’activité bactérienne de l’intestin, notamment les bactéries intestinales qui agissent directement sur l’hypothalamus. , cette glande impliquée dans la température corporelle, la reproduction, le sommeil, la faim ou encore la soif. Existe-t-il une relation entre microbiote intestinal et pathologies neurologiques ? Des études ont déjà suggéré un lien entre la dysbiose et la maladie de Parkinson, entre la dysbiose et l’inflammation cérébrale observée dans la maladie d’Alzheimer. Le microbiote intestinal pourrait également être impliqué dans l’autisme, la schizophrénie, les troubles bipolaires et la dépression chronique.

5 – Le microbiote intestinal fait l’objet d’allégations marketing infondées

Ces déséquilibres sont-ils causes ou conséquences de pathologies ? C’est ce que tentent de découvrir les scientifiques, notamment avec le projet French Gut, porté par MataGenoPolis/INRAE ​​​​et l’AP-HP, qui vise à cartographier et comprendre les microbiotes intestinaux français. Outre cet objectif, il s’agit de « modéliser et prédire les évolutions du microbiote intestinal associées aux maladies chroniques (diabète, obésité, cancer, maladies inflammatoires chroniques de l’intestin), aux troubles neurodéveloppementaux (autisme, bipolarité…) et aux maladies neurodégénératives ( maladie de Parkinson) » ainsi que « décrire les variations du microbiote intestinal associées à la présence et au développement de maladies et de troubles fonctionnels ».

Pour l’instant, seule la transplantation de microbiote fécal a fait ses preuves et est officiellement indiquée dans le traitement d’une pathologie : une infection intestinale sévère et récurrente provoquée par Clostridium difficile. « Celle-ci consiste à implanter chez une personne malade, par sonde nasogastrique ou par lavement, le microbiote d’une personne saine, préparé à partir d’échantillons de selles. Cette stratégie est actuellement étudiée pour d’autres pathologies comme les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin”, explique sur Instagram la Virologue française, alias Océane Sorel, docteur en virologie, en partenariat avec la Fondation pour la Recherche.

Pour le reste, les allégations marketing autour du microbiote sont infondées, « contrairement à ce que certains ‘business’ tentent de faire croire », ajoute Océane Sorel. Ses conseils pour prendre soin de son microbiote ? Maintenir un mode de vie sain, notamment une alimentation variée et équilibrée, en évitant les aliments ultra-transformés.

La période réfractaire, une attente incompressible

Source: Destination Santé

 
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