Le Covid-19 revient en France et « toutes les tranches d’âge sont touchées »

Il est toujours là. Après plusieurs confinements et mesures drastiques mises en place par le gouvernement, les derniers chiffres du Covid-19 se veulent plus rassurants. En octobre dernier, selon un bulletin de l’Agence régionale de santé (ARS), l’épidémie était même en baisse dans la région Occitanie, et ce depuis la mi-septembre. Mais en juin 2024, la tendance s’inverse.

Un Covid-19 en hausse

En effet, “le nombre de personnes contaminées par le variant Omicron ne cesse de croître ces derniers jours.», peut-on lire sur le site de l’ARS Occitanie, qui indique donc que «l’épidémie n’est pas terminée« . Une information confirmée par Santé publique France, qui prévient dans son rapport d’information national du 12 juin 2024 que «les actions pour suspicion de Covid-19 sont en hausse de 51%, passant de 995 à 1 507 actions.»

Toujours selon l’autorité sanitaire, en 2024, «toutes les tranches d’âge sont concernées, mais plus particulièrement les plus de 75 ans (+ 85%, soit de 66 à 122 actes) et les enfants de moins de 2 ans (+ 140%, soit de 10 à 24 actes)« . Avec ces chiffres, le niveau est donc supérieur à 2023 et 2021 chez les adultes, tout comme les hospitalisations aux urgences.

Symptômes à surveiller

Cette maladie infectieuse, et plus particulièrement le nouveau variant nommé KP.2 et surnommé « FLiRT », gagne donc du terrain un peu partout en France. D’où l’importance de respecter les gestes barrières, de vacciner les personnes à risque et de consulter un médecin en cas d’aggravation des symptômes suivants – comme le rappelle l’Assurance Maladie :

  • fièvre ;
  • signes respiratoires : toux, essoufflement ou sensation d’oppression dans la poitrine ;
  • maux de tête, courbatures, fatigue inhabituelle ;
  • une perte brutale de l’odorat (sans obstruction nasale), une disparition complète du goût ;
  • diarrhée.

A noter que selon Santé Publique France, la souche KP.2 a déjà été «détecté en France mais à de faibles niveaux« . Et récemment interviewé par le New York Times, le Dr Eric Topol, vice-président exécutif de Scripps Research (centre de recherche biomédicale aux États-Unis), a déclaré que «Le KP.2 et ses proches provoqueront probablement une augmentation du nombre de cas, mais pas forcément une grande vague de contamination.pas”.

Le Covid-19 est donc toujours d’actualité, contrairement aux gastro-entérites et à la varicelle, en léger recul.

>> LIRE AUSSI : Coqueluche : une maladie en hausse dans les écoles toulousaines

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Coqueluche, rougeole… ces maladies oubliées qui refont surface : Actualités – .
NEXT le CHRU de Nancy recherche des fumeurs et ex-fumeurs de plus de 50 ans