S’il n’est pas traité à temps, un accident cardiovasculaire (accident vasculaire cérébral) peut laisser des cicatrices à vie. « Nous avons moins de six heures pour proposer des traitements capables de réduire les conséquences de l’AVC »specifies Doctor Florent Goupil, neurologist at the Cornouaille hospital center in Quimper (Finistère).
Pour tenter d’accélérer le traitement des accidents vasculaires cérébraux, le centre hospitalier de Cornouaille, à Quimper (Finistère), organise une conférence le jeudi 21 novembre 2024 de 15h à 16h30. Chaque année, l’hôpital accueille environ 500 patients victimes. d’accidents vasculaires cérébraux, mais plus de 80 % d’entre eux arrivent trop tard. « Si les réflexes ne sont pas bons, ce temps passe très vite. »
Prévenir les facteurs de risque
Il faut donc savoir reconnaître les symptômes d’un accident vasculaire cérébral : problèmes d’élocution, affaissement de la bouche, d’un bras, d’une jambe. Et réagissez au plus vite, en appelant le 15. Dans le Finistère Sud, les patients sont dans un premier temps redirigés vers le centre hospitalier de Quimper, puis éventuellement, par la suite, vers celui de Brest.
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La conférence organisée par l’hôpital de Quimper souhaite également aborder les facteurs de risque, notamment ceux qui sont évitables. C’est le cas de « sédentarité, tabagisme, mauvaise alimentation »développe Sandrine Sénéchal, chargée de service. Des diététistes, des infirmières et des addictologues participeront à la conférence. L’association d’accompagnement des patients et des victimes AVC29 devrait également participer aux discussions.
jeudi 21 novembre 2024de 15h à 16h30, conférence au centre hospitalier de Cornouaille, au salon du personnel. Événement gratuit, réservation en ligne sur urlr.me/8DvJb.