pourquoi la lutte contre les moustiques ne concerne qu’un seul quartier ? – .

pourquoi la lutte contre les moustiques ne concerne qu’un seul quartier ? – .
pourquoi la lutte contre les moustiques ne concerne qu’un seul quartier ? – .

Dans la nuit de jeudi à vendredi, l’Agence Régionale de Santé a mené une opération de démoustication dans un quartier de Millau après qu’un cas de dengue ait été repéré dans ce secteur. Si cette opération est si localisée, il y a une raison.

Pourquoi ne traiter qu’un seul quartier lors d’une opération de démoustication ? C’est une question que se sont posés de nombreux Millaunais après la confirmation d’un cas de dengue dans la Cité du gant, poussant l’ARS à mettre en place une opération de démoustication.

La lutte contre les moustiques, une mesure exceptionnelle

Comme l’explique le Journal de Millau ce jeudi 13 juin, cette opération vise à éliminer la population adulte de moustiques tigres, qui peuvent transmettre le virus de la dengue, ou dans d’autres cas celui du chikungunya ou du virus Zika.

Cette mesure exceptionnelle est prise par l’ARS lorsqu’un cas de « maladie à déclaration obligatoire » susceptible d’être propagée par l’insecte est repérée dans une zone. Dans ce cas, l’Agence Régionale de Santé peut réaliser une opération de démoustication si une population de moustiques est repérée à proximité du lieu de vie de la personne malade.

“Eviter de créer des résistances à l’insecticide”

Dans le cadre d’une opération de démoustication, les produits insecticides utilisés ne sont pulvérisés que sur une zone très localisée, à savoir dans un rayon d’environ 150 m autour du domicile du malade. Ce chiffre correspond également à la durée de vie d’un moustique tigre adulte. Comme l’indique l’ARS Occitanie « le moustique adulte bouge peu de son nid (moins de 150 m). »

Le deuxième enjeu est aussi celui de la résistance. Comme l’indique Nicolas Charles, chef de l’unité de santé environnementale de l’ARS en Aveyron, “Ce type d’intervention reste hyper-localisé car on ne veut pas créer de résistance aux produits chez le moustique tigre.” Un défi d’autant plus important que les services de l’État et les Agences Régionales de Santé s’attendent à une augmentation des risques de propagation de ce type de maladie, alors que la présence du moustique tigre continue également de croître. En France.

 
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