Esquisse, le court métrage de la classe de cinéma du lycée de Gaston de Monnerville, diffusé au Grand Palais

Ils l’ont fait ! Les élèves de Première et Terminale, option cinéma du lycée Gaston de Monnerville ont travaillé pendant un an sur un court métrage, qu’ils ont écrit, tourné et monté eux-mêmes. Un travail de longue haleine qui a nécessité une bonne préparation et un accompagnement de qualité avec leur professeur Laurence Rossitto et leur intervenant Tommy Baron. « Esquisse », le nom de leur court métrage, raconte l’histoire d’une jeune fille, mal dans sa peau, en quête d’identité, leur film évoque notamment la non-binarité. Un thème directement lié au concours Gindou « Les goûts des autres » où un scénario était proposé par les jeunes de la classe. Les lycéens se sont alors emparés de ce scénario qu’ils ont réadapté et retravaillé.

« On s’inspirait évidemment des films, on ne savait pas trop ce qu’on voulait, mais on savait ce qu’on ne voulait pas », explique Mathias. Les fins connaisseurs retrouveront notamment une esthétique très marquée et des couleurs similaires à la série « Euphoria ».

Un court métrage projeté au Grand Palais de Cahors

Le court-métrage sera projeté lors d’une soirée spéciale organisée au cinéma du Grand Palais à Cahors, lundi 10 juin. Un objectif qui motive les jeunes : « On a hâte de voir le résultat », « On est enthousiasmés à l’idée de le voir sur grand écran», disent les lycéens. Il faut dire qu’ils n’ont pas encore vu le résultat final, et attendent avec impatience la projection de lundi soir. Le groupe de jeunes, devenus amis grâce à ce cours, s’est vraiment impliqué dans ce projet. Esterina, qui a obtenu le rôle principal, a notamment dû passer des auditions : « Nous avons dû reproduire certaines scènes du scénario. Madame Rositto et Tommy Baron ont ensuite choisi, avec le vote des gens de la classe.

Une belle cohésion de groupe qui les a aidés à avancer dans leur film : « Nous avons eu quelques difficultés à nous mettre d’accord sur le choix de certains plans et le montage était parfois compliqué, il y avait une volonté de rester fidèle à « l’image », explique Mathias. Une exigence qui en dit long sur la motivation des jeunes. Chaque lycéen avait un rôle bien défini, selon ses affinités : Mathias était sauteur à la perche, tandis qu’Albin et Sébastien étaient chargés de la partie animation du film. Un bel exercice pour ceux qui iront en école d’animation l’année prochaine. Maintenant que le film est terminé et que la fin de l’année approche, lundi soir promet beaucoup d’émotions et de larmes, paroles des jeunes cinéastes !