Dans son livre Comment prévenir la démence, le neurologue Dr Richard Restak révèle qu’il existe deux séries de questions à poser pour détecter les premiers signes de la maladie d’Alzheimer ou de toute autre démence chez une personne. Les voici !
La maladie d’Alzheimer est l’une des maladies neurodégénératives les plus répandues en France et dans le monde. En 2020, près d’un million de personnes étaient touchées en France, soit environ 8 % de la population de plus de 65 ans, quand dans le monde 55 millions de personnes sont touchées. Même si environ 220 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année dans le pays, il faut savoir que la maladie d’Alzheimer représente plus de 70 % de toutes les maladies neurodégénératives chez les personnes âgées.
Maladie caractérisée par « une perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions intellectuelles (cognitives) entraînant des répercussions dans les activités de la vie quotidienne » comme l’explique le ministère de la Santé et de la Prévention, elle reste malheureusement très peu diagnostiquée. En effet, selon l’étude PAQUID, seulement 1 démence sur 2 est diagnostiquée en France à tous les stades, alors que seulement 1 cas sur 3 est reconnu aux stades légers. Alors, comment déterminer si un de vos proches souffre réellement de cette maladie ? Un neurologue donne quelques idées.
Alzheimer : comment détecter la maladie selon un neurologue
C’est dans son livre Comment prévenir la démence que le Dr Richard Restak, neurologue, a dévoilé ses astuces pour détecter les premiers signes de l’apparition probable de la maladie d’Alzheimer ou d’un autre type de démence chez un proche. Le médecin explique que chaque personne qui atteint l’âge adulte suit un modèle régulier, des comportements et une prévisibilité que la plupart de ses proches peuvent reconnaître. Pour le spécialiste, c’est là qu’il faut concentrer son attention. Il explique que lorsque nous remarquons des changements dans ces schémas, nous pouvons déclencher une alarme concernant les signes de démence.
“La maladie d’Alzheimer et d’autres démences perturbent cette régularité et cette prévisibilité.», confirme-t-il. Il recommande donc de poser deux séries de questions aux personnes qui soupçonnent les premiers signes de démence :
- La personne montre-t-elle un changement dans son comportement habituel ? La personne a-t-elle des problèmes de mémoire récents ? Montrent-ils un changement notable dans leur comportement habituel ?
- Si la réponse à l’une des questions précédentes est oui, ce changement de comportement interfère-t-il avec la vie quotidienne, notamment dans les relations avec les autres ?
Et si les réponses étaient oui ?
Pour le spécialiste, il est important de noter qu’un «Un comportement dramatique ou hors du commun est toujours suspect car, comme nous l’avons mentionné, la plupart des gens, à l’âge adulte, ont établi un répertoire comportemental distinct. »Ainsi, toute expression répétitive ou excessive comme les cris ou les comportements agressifs au cours du vieillissement ne doit pas être prise à la légère car elle peut être« fréquent et sérieux» chez les personnes atteintes de démence.
Le Dr Richard Restak dit que si vous répondiez «Oui» aux deux séries de questions qui ont été posées précédemment, c’est qu’un «la démence ou une maladie psychiatrique (très probablement une dépression sévère) est très probable« . Il convient alors de consulter au plus vite un médecin généraliste pour déterminer si tel est réellement le cas et ainsi se préparer à ce qui pourrait suivre. Il indique cependant que les personnes qui ont répondu «Non» à la première question sur les changements de comportement habituels, mais «Oui» à la perte de mémoire souffrent très probablement »déficience cognitive légère (MCI)» ou rien de bien méchant.
Les gens? Tout un monde ! Passionnée de médias, de réseaux, de séries, de films et d’enquêtes d’investigation en tout genre, Jessica se tourne naturellement vers l’écriture et prend…
