Là France s’est vu attribuer l’organisation des Jeux Olympiques après une candidature soutenue par un fort engagement envers le sport, une riche histoire olympique et des infrastructures sportives de classe mondiale. La décision de choisir la France comme hôte reflète sa capacité à gérer des événements internationaux majeurs, appuyée par une expérience avérée dans l’accueil de compétitions sportives mondiales telles que l’Euro de football et le Tour de France. Par ailleurs, le pays a souligné son engagement en faveur de Jeux durables et innovants, intégrant des technologies vertes et des pratiques écoresponsables qui ont séduit le comité international. Cependant, à l’approche de l’événement, de graves inquiétudes sanitaires commencent à émerger, mettant en avant les risques de maladies infectieuses qui pourraient menacer la sécurité des participants et des spectateurs.
Le Monkeypox, initialement contrôlé grâce à une campagne de vaccination ciblée, représente une préoccupation croissante en raison de l’apparition d’un variant plus virulent originaire d’Afrique centrale. Avec une létalité potentielle pouvant atteindre 10 %, et des stocks de vaccins limités, le risque de propagation pendant les JO ne doit pas être négligé.
Les virus transmis par les moustiques, tels que la dengue et le chikungunya, suivent de près la liste des préoccupations. Le sud de la France, déjà confronté à des cas indigènes, pourrait connaître une augmentation des transmissions en raison de conditions climatiques favorables et de l’augmentation significative du nombre de visiteurs.
Le virus du Nil occidental, détecté en Gironde, présente également un risque sérieux. Sans vaccin ni traitement, la prévention repose entièrement sur la protection contre les moustiques, notamment pendant les mois d’été, lorsque l’activité des moustiques est à son maximum.
Enfin, la fièvre hémorragique de Crimée-Congo attire l’attention en raison de sa gravité et de sa transmission par les tiques. Déjà présent dans Espagnecette maladie pourrait traverser les frontières et représenter un risque majeur pour la santé publique en France, notamment pour les professionnels en contact direct avec des animaux ou des patients infectés.
Face à ces défis sanitaires, la France mobilise ses experts et renforce ses mesures de surveillance et de prévention pour assurer un environnement sûr aux athlètes et aux visiteurs des Jeux Olympiques. La vigilance reste le mot d’ordre pour éviter que ces maladies ne gâchent ce prestigieux événement international.
