Un médecin de l’hôpital Girac est mis en examen pour homicide volontaire après le décès, en janvier 2023, d’un patient de 66 ans atteint du syndrome de Down.
Ce dernier a été admis dans l’unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) de l’établissement pour détresse respiratoire. Le parquet d’Angoulême aurait ouvert cette enquête suite à une plainte déposée par la famille du défunt.
Sédation controversée : une expertise accablante
Selon les informations de Sud-Ouestle patient aurait été placé sous « sédation profonde et continue » peu après son admission, pratique qui s’est poursuivie jusqu’à sa mort. Une expertise médicale, citée par le quotidien, remet sévèrement en cause la procédure médicale, qualifiant cette décision de « volontaire pour conduire à la mort à court terme ». Cette appréciation pourrait ainsi ouvrir la voie à une requalification pénale du dossier en homicide volontaire.
Une décision médicale critiquée par la famille
Me Philippe Courtois, l’avocat représentant la famille, a exprimé ses inquiétudes dans la presse, estimant que “le médecin aurait décidé seul de la fin de vie d’un patient”. […] qui ne méritait pas de mourir ce jour-là. Pour la famille, ce décès aurait pu être évité et elle cherche désormais des réponses claires sur les circonstances de cette décision médicale.
L’hôpital réagit en gardant sa confiance dans le médecin
Le centre hospitalier d’Angoulême, invité à réagir, n’a pas encore fourni de commentaire officiel. Toutefois, selon les informations de Sud-Ouestl’établissement aurait proposé une indemnisation à la famille du patient tout en gardant sa confiance dans le médecin en question, malgré les conclusions de l’expertise médicale.
