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Dans le cadre des qualifications Fusion Concept, la battle de danse hip-hop la plus influente au monde aura lieu le 19 mai dans la salle mythique de la Halle aux Grains. Mina, l’une des participantes, espère accéder à la finale internationale au Zénith de Paris en septembre.
Une journée à ne pas manquer pour tous les amateurs de breakdance. Dimanche 19 mai, la Halle aux Grains résonnera de l’intensité des battles Fusion Concept, l’un des festivals de danse hip-hop freestyle les plus influents au monde. « Une manifestation toulousaine mise en place, avec le soutien de la Ville et de trois structures hip-hop : Dance Flow Agency, l’association culturelle toulousaine (Brigade Fantôme) et Flow O’Graphie, rappelle François Gustave, organisateur à Dance Flow Agency. Ces battles représentent toute la France en vue de la finale internationale au Zénith de Paris en septembre.
Parmi les 1 300 participants, plusieurs Toulousains, dont Mina Slimani, 35 ans, baignée dans le hip-hop depuis dix ans. «Pendant plusieurs années, j’ai été ingénieur dans l’agroalimentaire puis après une reconversion, je suis devenu chorégraphe et danseur.» Selon Mina, le hip-hop se porte plutôt bien à Toulouse. Et veille à ce que les femmes tiennent une place centrale dans cette discipline urbaine.
« Les femmes sont désormais bien intégrées. Nous parvenons à être performants face aux hommes et c’est un beau défi”, assure la jeune femme. Mina a toujours été attirée par le style de musique funk et disco associé aux danses verrouillées et waacking, version James Brown des années 70 : « Je suis tombée amoureuse de ces deux expressions chorégraphiques. Le Locking est un type de danse funk inventé par Don Campbell au début des années 1970 à Los Angeles, souvent lié à la culture hip-hop et au waacking, une danse de rue captivante et fascinante de style afro-américain originaire des clubs gays aux États-Unis. .
Le hip-hop enfin représenté aux JO de Paris 2024
Rigueur et régularité sont au programme. De son côté, Mina s’entraîne régulièrement avant la compétition : deux à trois par semaine. « Les combats se déroulent souvent en binôme avec des passages improvisés en style libre. On apprend avec le temps à gérer notre stress», conclut la jeune femme qui intervient dans les écoles, fière que pour la première fois, le hip-hop soit représenté aux Jeux olympiques de Paris 2024. Une véritable avancée et une marque de reconnaissance selon elle.