Publié le 2 mai 2024 à 21h49 / Modifié le 2 mai 2024 à 21h50
Depuis dix ans et la publication deEn finir avec Eddy Bellegueule, Edouard Louis revient sur son transfuge de classe, son changement de nom, son évolution d’écrivain. Il le fait depuis Paris, loin du nord de la France, loin de cette Picardie pauvre et déclassée où il a passé son enfance, né Eddy Bellegueule, harcelé à cause de son orientation sexuelle.
Proche du sociologue Didier Eribon, il entreprend, à partir de l’intime, de dresser de livre en livre le portrait d’un système social dans sa globalité, consacrant un roman à son père (Qui a tué mon père2018), un autre à sa mère (Combats et métamorphoses d’une femme, 2021). Cet automne, un livre sur son frère aîné, décédé des suites d’alcoolisme à 38 ans, a été annoncé. Au lieu de cela, l’auteur publie, au risque de se répéter, Monique s’échappe.
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