Ottawa réduit les formalités administratives pour Trans Mountain

Ottawa réduit les formalités administratives pour Trans Mountain
Ottawa réduit les formalités administratives pour Trans Mountain

La Corporation de développement des investissements du Canada et la Trans Mountain Corporation n’auront plus besoin de l’autorisation d’un haut fonctionnaire, le gouverneur en conseil, pour effectuer des opérations telles que celles impliquant la formation de nouvelles filiales ou l’acquisition d’actions d’autres sociétés.

Selon Gazette du Canada (Nouvelle fenetre), selon le journal officiel du gouvernement fédéral, ce changement intervient en prévision du transfert du réseau de canalisations Trans-Montagne aux nouveaux propriétaires, y compris les Premières Nations.

Trans Mountain pour être compétitive efficacement dans le secteur et faciliter la participation économique des Autochtones dans Trans-Montagne“,”texte”:”[Ce changement] leur permettrait de s’organiser de manière à permettre à Trans Mountain d’être compétitive efficacement dans le secteur et de faciliter la participation économique des Autochtones à Trans Mountain. »}} »>[Ce changement] leur permettrait de s’organiser de manière à permettre Trans-Montagne concurrencer efficacement dans le secteur et faciliter la participation économique des Autochtones dans Trans-Montagnedit la publication, ajoutant qu’Ottawa envisage de céder la propriété de Trans-Montagne donc total ou partiel aux groupes autochtones.

On ne sait pas encore exactement quel pourcentage du projet pourrait appartenir à des groupes autochtones.

À l’heure actuelle, le plus gros investissement en actions autochtones au pays est l’accord de 1,1 milliard de dollars pour le réseau de pipelines Endbridge.

Signé à l’automne 2022, un consortium de 23 communautés des Premières Nations et métisses a acquis une participation minoritaire de 11,57 % dans sept pipelines du nord de l’Alberta.

Expansion du projet controversé

Ottawa a repris le projet Trans Mountain de l’entreprise américaine Morgane Kinder en 2018.

À l’époque, le pipeline pouvait transporter 300 000 barils de produits pétroliers par jour. Depuis son expansion, elle peut transporter 890 000 barils par jour entre la région d’Edmonton et Burnaby, en Colombie-Britannique.

Selon Gazette du Canadale projet était un investissement nécessaire et sérieux dans l’intérêt national. De plus, a-t-elle ajouté, le pipeline a augmenté la PIB du pays de 26,3 milliards de dollars et créera des milliers d’emplois pour la classe moyenne .

Société Trans Mountain estime que le pipeline et les activités portuaires associées émettront environ 400 000 tonnes de gaz à effet de serre par an. Selon l’Agence américaine de protection de l’environnement, cela équivaut aux émissions annuelles d’environ 95 000 voitures à essence.

L’expansion du pipeline a suscité de nombreuses controverses. Un certain nombre de dirigeants des Premières Nations se sont prononcés contre l’impact environnemental du pipeline.

Le chef de la Première Nation Eau froide a soulevé des inquiétudes quant à l’impact du pipeline sur les eaux souterraines voisines du pays.

La matriarche Secwépemc Miranda Dick a protesté contre le pipeline en raison des effets qu’il pourrait avoir sur l’eau à proximité de son terrain.

Cependant, des groupes dirigés par des Autochtones ont exprimé leur intérêt pour l’achat du pipeline, y compris le Groupe de pipelines autochtones de l’OuestRéconciliation du projet etCoalition du ferbasé en Alberta.

Tracé du projet d’agrandissement du pipeline Trans Mountain

Photo : Radio-Canada

Début de l’exportation

Le nouveau pipeline est arrivé sur le marché ce mois-ci, après des années de retards réglementaires et de contretemps dans la construction.

Au cours des six années qui se sont écoulées depuis qu’Ottawa a acheté Trans-Montagneson coût de construction est passé de 7,3 milliards de dollars à plus de 34 milliards de dollars.

Trans-Montagne a déclaré qu’il prévoyait de charger le premier navire avec du pétrole provenant de l’oléoduc agrandi ce mois-ci.

Lundi, le pétrolier Ange de Dubaï était amarré au terminal maritime Westridgeà Burnaby, en Colombie-Britannique, se préparant à accepter la première expédition de pétrole brut provenant du pipeline.

Avec les informations d’Isaac Phan Nay

 
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