EEn 2017, le professeur James Adams de l’Arizona State University a réalisé un transfert de microbiote fécal sain sur 18 enfants atteints de troubles du spectre autistique. L’objectif : améliorer les symptômes intestinaux, fréquents chez ces patients. Mais il constate surtout une amélioration significative des symptômes liés à l’autisme. Deux ans après le traitement, les symptômes de ces personnes se sont encore améliorés.
Cette étude, réalisée sur trop peu de personnes, ne suffit pas à confirmer que le transfert de microbiote est efficace. Mais un essai similaire est prévu à l’hôpital Robert-Debré à Paris pour tenter de confirmer ces premiers résultats.
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Le secret de la longévité des centenaires ?
Les chercheurs s’interrogent également sur les effets insoupçonnés du microbiote sur le vieillissement. Serait-ce le secret d’une longue vie pour les centenaires ? C’est l’hypothèse émise par les chercheurs de l’institut Bioaster de Lyon.
«Nous menons une étude approfondie de la flore intestinale d’une population de femmes centenaires afin d’identifier des bactéries d’intérêt, des probiotiques, pour développer des traitements de demain», explique Benoît Levast, chef de projet à l’institut. Le raisonnement est simple : si ces personnes ont atteint un âge canonique, c’est grâce à une santé de fer, fruit de bons gènes, de bonnes habitudes de vie et probablement aussi d’un bon microbiote.
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