pourquoi les superproductions hollywoodiennes stagnent-elles au démarrage ? – .

pourquoi les superproductions hollywoodiennes stagnent-elles au démarrage ? – .
pourquoi les superproductions hollywoodiennes stagnent-elles au démarrage ? – .

Malgré des critiques enthousiastes, le spectaculaire « Furiosa » de George Miller peine à attirer le public du monde entier.

Une contre-performance similaire à celle de plusieurs blockbusters récents comme « Ghostbusters : The Ice Kingdom » et « The Fall Guy ».

En multipliant les suites, les remakes et les reboots en tout genre, les studios tuent-ils les franchises à succès ?

Les studios hollywoodiens ont-ils perdu la recette magique du blockbuster ? Depuis la nuit des temps, ce terme générique désigne les films américains à gros budget destinés à attirer un large public. L’été dernier, le succès simultané de Barbie Et Oppenheimer a prouvé que les cinémas pouvaient encore créer de l’événement et n’avaient pas encore perdu la bataille face à la montée en puissance des plateformes. Un an plus tard, rien n’est moins sûr comme le montre l’actuel échec de Furiosale cinquième volet de la saga Mad Max.

Sur le papier pourtant, tout était là pour attirer les foules. Des scènes d’action grandioses magistralement orchestrées par le cinéaste George Miller. Une star féminine populaire en la personne d’Anya Taylor-Joy qui incarne une version plus jeune du personnage créé par Charlize Theron dans le précédent opus, Route de la fureur, en 2015. La présence au générique de Chris Hemsworth, Marvel’s Thor, dans un joli contre-emploi. Une critique unanime et un lancement en grande pompe au Festival de Cannes…

Un accident du travail ? Pas si sûr…

Hélas! Aux Etats-Unis, Furiosa a été battu par le film d’animation Garfield dès sa sortie lors du week-end du Memorial Day avec 30,4 millions de dollars de recettes, loin des estimations des spécialistes. En France, il s’est contenté de 350 000 entrées la première semaine, loin, loin derrière le phénomène Un petit quelque chose en plus. Avec 114 millions de dollars de recettes mondiales à l’heure actuelle, ce blockbuster qui a coûté plus de 150 millions ne devrait pas rentrer dans ses frais. Et la perspective d’un sixième opus, espéré par les fans inconditionnels, semble désormais bien compromise. Un accident du travail ? Pas si sûr.

De la boîte de Dunes 2 Début février, la plupart des grosses machines américaines patinent au démarrage. C’est le cas de SOS Fantômes : Le Royaume de Glace (200 millions de dollars dans le monde), Le gars qui tombe à pic avec Ryan Gosling et Emily Blunt (157 millions) ou encore La Planète des Singes : Le Nouvel Empire (337 millions). Qu’ont en commun tous ces blockbusters onéreux ? Ce sont le choix de suites, de remakes ou de reboots, destinés à capitaliser sur un succès récent ou plus ancien. Et limiter les risques après la période Covid qui a ébranlé l’équilibre financier des studios.

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Leur contre-performance au box-office ne signifie pas nécessairement que ce sont de mauvais films, comme le prouve Furiosa. Mais le parfum de déjà vu qui se dégage de ce type de projet finit peut-être par être rédhibitoire pour les spectateurs de plus en plus sélectifs au moment de réserver une place de cinéma. La tendance va-t-elle se confirmer dans les prochaines semaines avec les sorties de Mauvais garçons 4, Vice-versa 2, Moi, moche et méchant 4 ou Deadpool et Wolverine ? En cas d’échec, les studios n’ont peut-être qu’une seule solution : réaliser des films originaux.


Jérôme VERMELIN

 
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