15 comédies françaises hilarantes dont on ne se lasse pas

Parce qu’entre la flambée des prix, la guerre au Moyen-Orient et le harcèlement scolaire, ce n’est pas le moment de rire, nous avons décidé de chercher de quoi nous faire rire. Et parce que la France est le pays béni des comédies, voici quinze des plus grandes comédies françaises de tous les temps.

Attention ! Sachant qu’on ne peut pas tout mettre dans un top, il a fallu faire des choix. Si vos comédies préférées ne figurent pas dans ce dossier, n’hésitez pas à les citer (respectueusement) dans l’espace commentaires.

#1 Oncle flingueurs, de Georges Lautner (1963)

Film culte par excellence, Les Flingueurs de Tonton est pour de nombreux spectateurs le chef-d’œuvre de Georges Lautner, mais aussi du légendaire dialoguiste Michel Audiard (Mélodie au sous-sol, Un singe en hiver, Les vieillards d’autrefois). Adaptation du dernier tome de la trilogie de Grisbi d’Albert Simonin, le film est une véritable merveille d’humour, avec une galerie d’acteurs exceptionnels : Lino Ventura, Bernard Blier, Francis Blanche, Jean Lefebvre, Claude Rich. Surtout, comme l’a brillamment démontré le duo de la chaîne de cinéma Calmos, Les dialogues de Michel Audiard sont d’une grande complexité stylistique et constituent même une forme de littérature ! De “Tne touche pas salope grisbi!” À “Les idiots osent tout, c’est même comme ça qu’on les reconnaît !“, Les Flingueurs de Tonton est un puits inépuisable de répliques cultes que l’on aime sortir en toutes occasions.

#2 La Grande Vadrouille, de Gérard Oury (1966)

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Après avoir réalisé Le Corniaud en 1965, le cinéaste Gérard Oury retrouve ses deux stars Bourvil et Louis de Funès pour une comédie devenue culte : La grande vadrouille. Racontant l’histoire de la Résistance sous la France occupée, le film fut le plus gros succès du box-office français depuis plus de trente ans avant d’être détrôné par le Titanesque de James Cameron en 1998, et le plus grand succès du cinéma français jusqu’à Bienvenue chez les Ch’tis de Danny Boon (2008).

#3 La Folie des Grandeurs, de Gérard Oury (1971)

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Si les lecteurs de Victor Hugo savent que l’illustre auteur de Contemplation et Misérable ce n’était pas sans humour, c’était un pari particulièrement audacieux pour adapter la pièce Ruy Blas dans la comédie ! Si les projets initiaux de Gérard Oury ont été mis à mal par le décès de Bourvil, qui devait initialement jouer le rôle de valet de chambre finalement confié à Yves Montand, le résultat est un grand film de comédie, bénéficiant de décors et de costumes exceptionnels, d’une bande originale très réussie de Polnareff (oui !), et surtout de la technicité du jeu du légendaire Louis de Funès..

#4 Le Viager, de Pierre Tchernia (1972)

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Monument insurmontable (avec Franquin, bien sûr) de la bande dessinée franco-belge, René Goscinny a également eu une carrière au cinéma qui ne se limite pas aux seules productions du studio Idéfix. Il a également collaboré à plusieurs reprises avec le réalisateur Pierre Tchernia sur plusieurs téléfilms et longs métrages de comédie, dont Le viagerqui raconte l’histoire de la famille Galipeau, dont les membres décèdent les uns après les autres avant même de pouvoir profiter de la maison achetée en viager. un vieil homme finalement plus solide qu’ils ne l’imaginaient initialement. Une comédie noire hilarante !

#5 Les Bronzés, de Patrice Leconte (1978)

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Premier film des acteurs du Splendid, Le bronzé est sans doute le film de vacances ultime. Racontant la rencontre d’un groupe de vacanciers dans un Club Med en Côte d’Ivoire, cette comédie hilarante est une brillante comédie de personnages. Mise en évidence les limites de la génération hippie, Le bronzé est l’une des comédies françaises les plus importantes de ces cinquante dernières années ! On aurait aussi pu évoquer sa suite, Les gens bronzés vont au skipublié l’année suivante, voire Le Père Noël est une poubellesorti en 1982.

#6 Buffet froid, de Bertrand Blier (1979)

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Considéré par le génial Albert Dupontel comme le plus grand poète du cinéma français, Bertrand Blier est avant tout un gigantesque auteur de comédies noires, dont le chef-d’œuvre est évidemment Buffet froid. Avec Gérard Depardieu, Bernard Blier et Jean Carmet, le film raconte une série de meurtres tous plus surréalistes les uns que les autres. Avec son humour absurde qui rappelle le théâtre d’Eugène Ionesco, Buffet froid est un joyau d’écriture et d’interprétation.

#7 Épicerie fine, de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro (1991)

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Premier long métrage de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet (Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, Un long dimanche de fiançailles), épicerie fine est une comédie très noire, qui nous raconte la vie d’un hôtel dans une France post-apocalyptique, gardé par un boucher dont le stock de viande augmente étrangement à mesure que les locataires disparaissent. Lauréat de deux Césars, dont celui du meilleur premier film, ce long métrage préparant les révolutions esthétiques de La cité des enfants perdus est un petit bijou où la comédie confine à la science-fiction et au cinéma d’horreur. Un délice!

#8 Cuisine et dépendances, par Philippe Muyl (1993)

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Adapté de la pièce d’Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, Cuisine et dépendances nous raconte l’histoire d’un dîner où l’invité principal arrive en retard. En plaçant ses caméras uniquement dans la cuisine plutôt que dans la salle à manger, Philippe Muyl et ses deux coscénaristes et comédiens bousculent les codes de la comédie gastronomique pour nous proposer une grande comédie de mœurs.. Le (très) regretté Jean-Pierre Bacri est merveilleux dans son rôle de misanthrope dépressif, condamnant cette bonne société bourgeoise prête à s’étonner et à s’indigner devant tout et n’importe quoi.

#9 Les Visiteurs, de Jean-Marie Poiré (1993)

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Co-écrit par Jean-Marie Poiré et Christian Clavier (qui joue deux rôles dans le film), Visiteurs est l’une des plus grandes comédies des années 1990 et ne semble jamais vieillir. Relatant les aventures du comte Godefroy de Montmirail (Jean Réno) et de sa servante Jacquouille la Fripouille (Christian Clavier), débarqués par erreur dans les années 1990, Visiteurs est un film hilarant et magnifiquement réalisé.

#10 La Cité de la peur, d’Alain Berberian (1994)

la ville de la peur

Symboles absolus de l’Esprit Canal de la fin des années 80 et du début des années 90, Les Nuls sont sans doute l’une des troupes les plus emblématiques du petit écran français. Alain Chabat, Dominique Farrugia et Chantal Lauby ont signé leur premier film en 1994 avec La ville de la peur. En plus d’être dans la continuité thématique de leur travail pour la télévision, La ville de la peur est aussi un film pour les amateurs de cinéma, comme en témoignent les nombreuses références hilarantes à mal mort par Sam Raimi, Mauvais goût par Peter Jackson, Terminateur par James Cameron ou Instinct primaire par Paul Verhoeven. Une comédie culte qu’on ne cesse de citer !

#11 Les Trois Frères, de Didier Bourdon et Bernard Campan (1995)

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Un an plus tard La ville de la peur des Nuls, c’est au tour du trio Les Inconnus de signer leur première comédie au cinéma. Racontant l’histoire de trois frères qui ne se connaissent pas et qui sont censés hériter d’une fortune colossale, le film brille à la fois par le nombre incroyable de scènes cultes, mais aussi et surtout par le jeu impressionnant de ses trois acteurs. Car oui, comme l’explique Bernard Campan au micro de Mouloud Achour, la principale raison du succès des Inconnus, c’est qu’ils étaient avant tout des comédiens très talentueux.

#12 Le dîner des cons, de Francis Veber (1998)

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Devenu avec des films cultes comme La chèvre (1981) et Fermez-la ! (2003) le grand expert des comédies agaçantes, Francis Veber est devenu une véritable légende de la comédie française grâce à l’adaptation de la pièce Le dîner des idiots, qu’il a lui-même écrit et réalisé. Avec Thierry Lhermitte et Jacques Villeret, le film est un classique, qui a réuni près de 9 millions de spectateurs en salles en 1998le seul film à l’avoir surpassé étant Titanesque par James Cameron. Et c’est beau !

#13 Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, d’Alain Chabat (2002)

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Après La ville de la peur, Les Nuls se séparent en 1995, et chacun poursuit sa propre carrière. Suite à l’hilarant Didier (avec Jean-Pierre Bacri), Alain Chabat revient devant et derrière la caméra avec Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. Après le premier film de Claude Zidi, le film adapte le sixième album des aventures du plus célèbre Gaulois créé par les légendaires René Goscinny et Albert Uderzo. Le génie de Chabat est de parvenir à proposer un savant mélange entre l’humour de Goscinny et celui des Nuls. Grand fan de BD, Alain Chabat était le cinéaste idéal pour mener à bien ce projet. Les ex-Nuls reviendront bientôt avec son adaptation en série animée de Bataille des chefs pour Netflix.

#14 Kaamelott, d’Alexandre Astier (2005-…)

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Parce que Kaamelott a été transposé au cinéma avec le premier volet de la trilogie tant attendue, on se permet de désobéir à la règle tacite que l’on s’était fixée en évoquant le chef-d’œuvre d’Alexandre Astier. Série culte pour toute une génération, cette relecture de la légende arthurienne bénéficie à la fois de l’immense talent de son créateur, mais aussi de son respect pour la comédie, qu’il considère comme un art noble. Rendant hommage à la fois aux dialogues de Michel Audiard et au jeu des acteurs de Louis de Funès et faisant explicitement référence à Astérix de Goscinny, Kaamelott est un trésor inoubliable !

#15 Oss 117 : Rio ne répond plus, de Michel Hazanavicius (2009)

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Deuxième partie de la trilogie OSS117 de Michel Hazanavicius et Jean-François Halin, OSS117 toi, notre espion préféré, va au Brésil à la recherche d’anciens nazis. Merveilleusement bien mis en scène, ce pastiche de films des années 1950 et 1960 est une démonstration de l’immense talent de Michel Hazanavicius dans le genre pastiche. Le film, plein de répliques toutes plus cultes et hilarantes les unes que les autres («Vous recherchez un nazi avec des Juifs ? Quelle drôle d’idée !“), s’appuie également sur l’interprétation toujours brillante de Jean Dujardin dans le rôle d’Hubert Bonnisseur de la Bath, qui a réussi à faire de cet élégant espion raciste, misogyne et homophobe un reflet attachant de la France du général de Gaulle. Un joyau d’humour et de cinéma !

Mots clés :
kaamelottAlexandre AstiercomédieOSS117Jean DujardinAstérixAlain Chabat

 
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