Les ménages suisses abandonnent de plus en plus la viande. Selon une enquête de l’Université de Saint-Gall, la part des ménages consommant des produits d’origine animale sans restrictions est passée de 71% en 2022 à 64% aujourd’hui.
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13 janvier 2025 – 14h11
(Keystone-ATS) Les flexitariens réduisent de manière ciblée leur consommation de viande et de poisson, mais n’y abandonnent pas complètement, explique lundi l’Université de Saint-Gall.
Pour être considérée comme flexitarienne dans l’étude, la consommation ne doit pas dépasser 300 grammes de viande et 200 grammes de poisson et fruits de mer par semaine. En 2022, 18 % de tous les ménages interrogés ont déclaré une alimentation flexitarienne. En 2024, ce taux est passé à 27%, soit une augmentation d’environ 50%.
En revanche, les régimes végétaliens ou végétariens ont peu progressé : les végétariens ont enregistré une légère hausse, de 7,8 à 8,1 %, tandis que la part des ménages végétaliens est restée très faible, avec une légère baisse de 0,5 à 0,3 %.
Le lait de vache reste populaire
Alors que la consommation de viande et de poisson diminue de plus en plus, la consommation de produits laitiers reste constante à un niveau relativement faible, selon l’étude.
Bien que des alternatives végétales au lait et au yaourt soient de plus en plus disponibles, leur consommation reste faible en Suisse, écrit l’Université de Saint-Gall.
L’étude s’est appuyée sur les données de l’«Atlas de l’alimentation en Suisse» : 308 ménages ont été interrogés à cet effet en 2024. La période d’enquête s’est étendue sur les mois de mai et juin, le mois de mai 2024 ayant été particulièrement pluvieux en Suisse.
Comme le reconnaissent les chercheurs, cela a retardé la saison des grillades, ce qui a pu influencer les habitudes de consommation et donc les résultats de l’enquête.