le SP 500 pourrait chuter jusqu’à 5600 avant de rebondir

La pression vendeuse semble devoir persister, mais les chiffres de l’inflation seront cruciaux pour Wall Street à court terme.

Wall Street s’effondre face à la flambée des taux à long terme

Le S&P 500 semble en bonne voie de poursuivre son retracement des dernières semaines, selon une analyse technique. L’indice a formé une configuration en tête et épaules en abaissant son support à environ 5 850 points la semaine dernière suite à une nouvelle hausse des taux obligataires à long terme.

Les taux des bons du Trésor à 10 et 30 ans ont fortement augmenté depuis début décembre, poussés par un virage belliciste de la Fed et des données économiques plus solides que prévu. Les taux à long terme ont même atteint leurs plus hauts niveaux depuis l’année dernière suite à des chiffres de l’emploi plus forts que prévu.

Graphique des prix quotidiens du S&P 500 – niveaux clés

Le S&P 500 pourrait poursuivre sa baisse jusqu’à 5 600 points à court terme

La configuration graphique tête-épaules donne théoriquement plus de poids à une poursuite de la baisse à court terme. Le couple rendement/risque est favorable aux stratégies baissières en dessous de ce seuil et les prochains supports majeurs à surveiller seront le plus bas de novembre aux alentours de 5700 points, puis l’ancienne résistance de l’été dernier aux alentours de 5600 points, de plus cette dernière est renforcée par la présence de la moyenne mobile à 200 séances.

Néanmoins, les chiffres de l’inflation publiés cette semaine seront probablement cruciaux pour l’évolution à court terme du S&P 500. Les traders s’attendent à une inflation IPPC mardi, puis à une inflation CPI mercredi. Une désinflation plus importante que prévu pourrait inciter la Fed à adopter une orientation plus accommodante, ce qui aurait pour effet d’apaiser les pressions sur les rendements obligataires et de soutenir temporairement les actions. En revanche, une inflation plus élevée que prévu risquerait de confirmer la nécessité pour la banque centrale de maintenir une posture restrictive plus longtemps, alimentant ainsi les pressions vendeuses sur les marchés financiers.